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 différoit  pas  sensiblement de  celui  que  j’avois déterminé  
 ,  par  rapport  au  fer  des  volcans,  ce  qui  
 indiquoit  la  réunion  de  l’une  et  l’autre  substance  
 dans  une  même  espèce.  Dès-lors  ces  lois  de  dé-  
 croissemens  qui  m’avoient  paru  singulières  dans  
 les cristaux de Framont,  firent place à des lois très-  
 simples, et tout rentra, pour ainsi dire, dans l’ordre. 
 A  l’égard  des  variétés  du  fer  de  l’île  d’Elbe,  
 je  ne  trouvai  aucun  changement  à  faire  aux  anciennes  
 lois  ,  qui  n’eXcédoient  pas  trois  rangées ,  
 parce  que  les  incidences  secondaires  que  j’avois  
 déterminées,  dans  l’hypothèse  du  cube,  ne  diffé-  
 roient  guère  que  d’un  demi-degré  de  celles  qui  
 résultent  de  la  forme  rhomboïdale,  quoique  la  
 différence  entre  les  angles  primitifs  fut  de  trois  
 degrés.  C’est  ici  l’un  de  ces  cas  que  j’ai  rencontrés  
 quelquefois,  dans  le  cours  de  mes  recherches  
 ,  où une  quantité  très-sensible  en  elle-même  
 s’atténue, pour  ainsi dire ,  en passant dans certains  
 résultats  qui. en  dépendent  (i). 
 J’ai  vérifié  un  grand  nombre  de  fois  les  observations  
 dont je viens de parler, et j’ai même trouvé 
 (x)Par  exemple,  l’angle  A '  (fîg.  124) qui étoit de  H 7d  2f,  
 dans  l’hypothèse  du  cube,  est  de  1 161  3 a'  dans  celle  du  
 rhomboïde  ;  l ’incidence  de  n  sur  P  Ç/lg.  i 3o) qui,  dans  la  
 première  hypothèse  ,  étoit  de  i 54d  4^’ >  est  de  l 54d  
 dans  la  seconde. 
 des  masses  lamelleuses  de  fer,  qui,  à  l’aide  de  la  
 division mécanique ,  donnoient,  ainsi que  tes  cristaux  
 réguliers , un rhomboïde  et non pas un cube. 
 Ainsi,  il  a  fallu  des  considérations  théoriques  
 pour  m’arracher  une  observation  si  simple,  si  
 facile  à  faire,  et  celle  par  laquelle  j’aurois  dû  
 commencer.  Au  reste ,  je  puis  dire  que  c est  la  
 seule  fois  que  j’aie  été  entraîné  par  le  préjugé  de  
 l’oeil,  et  qu’à  l’égard  de toutes  les  autres  substances  
 ,  j’ai  toujours mesuré les  angles  primitifs  avec  
 tout  le  soin  dont  j’étois  capable. 
 Au  fond,  la  correction  d’environ  trois  degrés  
 qui  se  présentoit  ici  à  faire,  ne mériteroit  guère  
 de  fixer  l’attention  ,  si  elle  n’avoit  pas  une  influence  
 remarquable  sur la  classification des mines  
 de  fer.  Il  en  résulte  que  toutes  celles  qui conservent  
 l’aspect  métallique,  se  réduisent  à  deux  espèces  
 très - distinguées  l’une  de  l’autre,  dont  la  
 première,  qui  est  le  fer  oxydule,  a  pour  forme  
 pripiitive  l’octaèdre  régulier  \  et  la  seconde,  qui  
 est  le  fer  oligiste,  un  rhomboïde  un  peu  aigu.  
 On  voit  qu’une  plus  grande  quantité  d’oxygène  
 imprime  à  la molécule  un  caractère  tout  particulier  
 ,  en la  faisant passer  à une  nouvelle  forme,  
 qui  n’a  rien  de  commun  avec  la  première,  d ou  
 il  paroît  résulter  qu’il  y  a  ici  deux points  de  saturation  
 très-distincts,  que  la.  chimie  déterminera  
 sans  doute  ,  lorsqu’elle  portera  dans  1 analy se  des  
 mines  de  fer  l’exactitude  que  comporte  la  père