Cfig' r47 )• DeLisle, t. III3 p. i 3a ; var. 4. Il
est souvent strié suivant les mêmes directions que
la 3e- variété.
a i. i.
6. Cobalt gris partiel (1). a® ^(Jig. 167)
e ' r M
pl. LXXVI I 1. Octaèdre cuneïforme, dont les arêtes
extrêmes sont interceptées chacune par Une facette
rectangulaire e\ Incidence de r sur r, g6d 2.2.’ 44" ;
dersurcr, i 38d 1 i r 22,r.
Cette variété est très-singulière par le défaut de
symétrie dans les actions des lois qui la déterminent.
C’est un de ces cas très-rares , qui doivent
dépendre" de quelque circonstance particulière,
dont la Cause nous échappe dans l’état actuel de
nos connoissances. Je n’ai vu que deux cristaux
qui présentassent cette modification , et tous leurs
caractères s’accordoient à indiquer leur place dans
l’espèce du cobalt gris.
Indéterminables.
7. Cobalt gris amorphe.
ud N N O T A T I O N 8.
I. Les plus belles cristallisations de cobalt gris
sont celles de la mine de Tunaberg, en Suède ;
elles y sont souvent accompagnées de fer sulfuré.
De Born cite la même substance comme se trou-
(*) Le signe se rapporte au noyau représenté fig. 166.
vant
D E M I N É R A L O G I E . 209
vant aussi en Norwège ; à Sehladming, en Stirie ;
à Schnéeberg, en Saxe , où elle est, dit-il, cristallisée
en cubes tronqués aux huit angles solides (1).
Mais il parle à l’article du cobalt arsenical, de crisr
taux semblables de cette dernière mine, provenant
du même endroit (2) , ce qui pourroit faire soupçonner
qu’il y a ici un double emploi.
Les cristaux de cobalt gris ont quelquefois jusqu’à
3o millimètres, ou au-delà d’un pouce d’épaisseur.
Les reflets éclatans que lance leur surface,
la netteté de leurs formes, qui sont quelquefois
d’une grande perfection, et qui, par elles-mêmès,
ont un air de symétrie dont l’oeil est flatté, conspirent
à en faire une des portions les plus intéressantes
de la série des corps réguliers qu’offre la
nature.
2: On a pu remarquer que la cristallisation du
cobalt arsenical, qui est l’objet de l’article précédent,
se tronvoit limitée à un petit nombre de
formes très- simples originaires du cube ou de
l’octaèdre, et qui sont communes à beaucoup de
substances métalliques. Le cobalt gris franchit ces
limites, en passant aux formes du dodécaèdre, dè
l’icosaèdre, du solide çubo-dodéeaèdre, etc., qui
ne se retrouvent que dans le fer sulfuré ; et ce
qu’il y a encore ici de remarquable, c’est que les
(1) Catal., t. I I , p. i8ié
(2) Ib id ., p. 17g.
T ome IV, O