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laves; l’autre, où elles sont lancées par les agens
volcaniques, sous la forme d’une espèce de grêle ;
celles-ci ont un volume peu considérable et qui
excède rarement celui d’une noix (i).
2. Les sables paroissent être le*résultat du dernier
degré de boursouflement et de scorification
qu’éprouvent les laves. Ils proviennent de la divi;
sion de ces laves, par la dilatation des vapeurs
qui s’en dégagent. Les scories qui ont été lancées
par les cratères se divisent de même spontanément
, par succession de temps, en petits fragmens
semblables à ces sables, avant de passer à l’état
terreux, en subissant une décomposition dont l’effet
est accéléré par les travaux de l’agriculture (2).
S E C O N D E CLAS S E .
T H E R M A N T I D E S.
Matières qui n'offrent que des indices de cuisson.
I. Thermantide cimëntaire. Pouzzolanes, de
Lis le, t. I I , p. 640. Id. , Faujas, minéral, des
volcans, p. 36a et suiv. ; var. 2 et 3. Pouzzolana,
Kirwan, t. /, p. 411. En fragmens, raboteux, percés
de quelques pores, et dont la couleur varie
entre le gris, le rouge sombre et le noir. Ceux qui
(1) Mém. sur les Iles Ponces, p. 3 i3 et suiv.
(2) Ib id. , p. 34i et 342.
S
sont d’un volume un peu considérable, ont été
nommés lapillo.
2. Thermantide tripôléenne. Feuilletée, et offrant
d’ailleurs les mêmes caractères que le tripoli
qui a été décrit ci-dessus, p. 468. ■ < 1 >0 •
3. Thermantide pulvérulente. Cendres volcaniques
j de Lis le , t. I I $ p. 63q. \T olcanic ashes ,
Kirwan, t. I } p. 410.
On trouve parmi les produits Volcaniques beaucoup
d’autres Sortes de substances, qui ont éprouvé
un degré de cuisson plus ou moins considérable.
A n n o t a t i o n s .
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1. Les pouzzolanes que nous rangeons ici parmi
les thermantides , proviennent , suivant Dolo-
mieu ( l ) , de matières plus argileuses que celles qui
ont formé les laves, et sur lesquelles le soufre a
eu moins de prise, en sorte quelles ont résisté à
la scorification. Elles ne sont pas, comme on l’a
dit , des laves altérées, mais des terres et des pierres
argileuses calcinées, cuites dans l’intérieur du volcan
et rejetées en fragmens irréguliers. Elles ne
sont que rarement boursouflées, et n’ont jamais de
pores aussi grands ni aussi nombreux que les scories.
Comme les grains qui forment les pouzzolanes
sont plus pesans que les scories de même volume,
quoique rejetés ensemble par les cratères, ils se
(1) Mém. sur les Iles Ponces , p. 33o et suiv,
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