b. Globuliforme. Minera ferri subaquosa glo-
bosa, globulis interdum minoribus, interdum ma-
joribus, TValler. , t. I I , p. 2Ô7. Mine de fer en
grains ,„en pois, en feves, en amandes, en oolites,
de Lis le , t. I I I , p. 3oo. Fer limoneux en globule
s ,^ Born , t . I l , p. 231 et23s , XI. F. b. 1,2, 3 , 4.
Pisiform, or granular iron ore, Kirwan , t. I I ,
p. 178. Bohnerz, Emmerling, t. I I , p. 347.
En globules, les uns solides et compactes, les
autres comme feuilletés et composés de couches
concentriques 5 on en trouve depuis la grosseur
d’un grain de navette, jusqu a celle d’un pois et
au-delà.
c. Massif. Minera ferri subaquosa , amorpha ,
Waller. 3 t. I I , p. 256 , a et b.
En masses brunes ou jaunâtres.
d. Pulvérulent.
e. Cloisonné. Fer limoneux cellulaire, en cellules
polygones, de Born , t. I I 3 p. 282. Formant
des espèces de cloisons disposées par comparti-
mens, qui paroissent provenir d’un dépôt ferrugineux
dans les fissures polygones d’une matière
argileuse desséchée.
Le fer oxydé rubigineux est quelquefois irisé
à la surface comme les hématites.
A n n o t a t i o n s .
1. Le fer oxydé paroît devoir son origine à
1 altération ou à la décomposition des autre mines
de fer, et en particulier du fer sulfuré. L’oxyde
qui en est résulté a été ensuite charié par les
eaux, qui tantôt l’ont introduit, au moyen de 1 infiltration
, dans des cavités, où il a produit des
concrétions, et tantôt l’ont dépose en masses irrégulières
ou sous une forme pulvérulente à la surface
de différens terrains. C’est de toutes les substances
métalliques celle qui est répandue le plus
abondamment dans la nature.
2. Il n’est pas aisé de circonscrire cette espèce
entre des limites nettes et précises. Elle tient de
très-près au fer oligiste, par les concrétions auxquelles
nous appliquons le nom defor oxyde hématite.
Ces corps renferment une certaine quantité
de fer qui n’est que comme masquée, et qui se
manifeste avec le brillant qui lui, est propre , aux
endroits où la lime a passe. Dune autre part, le
fer oxydé rouge, c’est-à-dire, celui qui conserve
constamment cette couleur, même après avoir été
limé , est souvent mélangé d’argile et de matière
calcaire,, et alors il passe aux substances que 1 on
a désignées sous les noms d’ocres et de bols, et
qui appartiennent à l’appendice dans lequel nous
plaçons les corps que nous considérons comme
des agrégats d’espèces. Nous avons pris ici pour
limite le fer oxydé bacillaire, qui contient déjà
une portion d’argile, mais que sa consistance et
sa forme rapprochent des hématites. Quant au fer
oxydé rubigineux, ainsi nommé à cause de son