obliques.#, #, qui doivent résulter d’un décroissement
intermédiaire sur l’angle A , % 208.
5. Arsenic sulfuré rouge octoduodécirml ( Jig.% 13).
De Lisle, t. III3 p. 56 ; var. 5, L’arête de jonction
des faces t , t (Jig. g 12), est.remplacée par
line facette , qui, probablement, a la même position
que r (Jig. 210 ).
6. Arsenic sulfuré roüge surcomposé (Jig- 2x4
De Lisle, t. III, p . 34 ; var. 1 < Là variété émoussée
(Jig. 209), dans laquelle les angles solides,
au sommet et à la base des faces P , P r, sont interceptés
par des facettes,
Indéterminables.
7. Arsenic sulfure rouge concrétionné,
8. Arsenic sulfuré rouge amorphe. . , ; 7.
A n n o t a t i o n s .
1. On trouve de l’arsenic sulfuré rouge à h
bouche de plusieurs volcans, où il a été produit
par sublimation, en particulier à la Solfatare*,
près de Naples, etxà la Guadeloupe, qù il porte
le nom de soufre rouge. Il n’est pas rare de le
rencontrer aussi dans la dolomie, au Saint-Gothard
ét dans d’autres montagnes primitives. Quelquefois
il a pour gangue le quartz, la baryte sulfatée, etc.
II existe dans plusieurs mines, telles que celles
de Nagyag, en Transilvanie ; de Felsobanya, en
D E M I N E R A L O G I E. 235
haute Hongrie ; de Joachimsthal, en Bohême ; de
Marienberg , en Saxe , etc.
2. Nous avons dit que l’arsenic sulfuré rouge
acquéroit, par le frottement, l’électricité résineuse
, sans avoir besoin d’être isolé. Cette propriété
est remarquable, en Ce qu’elle convient aussi
au soufre, et n’existe d’ailleurs que dans un petit
nombre de minéraux, dont aucun n’appartient à
la classe des substances métalliques. S’il étoit, de
plus, bien prouvé que le réalgar et le soufre eussent
la même forme primitive, il seroit très - singulier
que T arsenic , en s’unissant à cette dernière
substance , par une de ces combinaisons intimes
d’où naissent des espèces proprement dites , ne
portât aucune atteinte à ses caractères physiques
et géométriques , tandis que le même principe
combiné, par exemple, avec le fer dans le mis-
pickel, lui enlève sa propriété magnétiqne et le
fait passer à des formes toutes particulières. Mais*
d’une autre part, le soufre qui a ici une influence
si marquée n’est, d’après l’analyse de Bergmann^
que la dixième partie de la masse. Il s’agiroit
donc de savoir si le principe auquel on doit avoir
égard, dans la classification, est celui qui abonde
le plus dans une substance , ou celui qui la marque
de son empreinte. En attendant que la chimie
et la minéralogie, trop long-temps isolées l’une à
l’égard de l’autre, se réunissent pour décider en
commun les questions de cette nature , et tra