
 
		endroits,  des  lames  d’une  certaine  étendue,  qui  
 indiquent les  positions des joints naturels. Ces cristaux  
 présentent  encore  d’autres  accidens,  qui  seront  
 décrits  dans  les  annotations. 
 2.  Arragonite  cunéolaire.  En  prisme hexaèdre,  
 dont  la  base  est  toute  hérissée  de  petites  saillies  
 cunéiformes.  La fig-  235,  pl.  h X X X V l ,  représente  
 une  coupe  transversale  du  prisme , d’après  
 laquelle on  voit  que, parmi  les  six  angles  que  les  
 pans  font  entre  eux,  il y  en  a  trois  de  128d ; savoir  
 ,7 ", i, k ; deux de  I i 6 d ;   savoir, d, h;  et un  de  
 I04d ;  savoir /. 
 Pour rendre plus intelligible la structure de cette  
 variété  singulière,  je  vais  aussi  la  ramener  à l’aspect  
 le plus  simple,  qui  est  celui  qu’offre un  des  
 groupes  de  ma  collection,  dessiné  fig.  234.  Les  
 élémens  de  ce  groupe  sont  des  octaèdres  cunéiformes  
 ,  ou des  prismes rhombpïdaux  à  sommets  
 dièdres,  semblables à  ceux que  l’on voit  fig. 236 ,  
 s 3y , 238  et  23g,  dans  lesquels  les  incidences  des  
 trapèzes M, M,  sont  d’environ  n 6 d  aux endroits  
 des  arêtes  B  b,  ou  A a,  et  de  64d  aux  endroits  
 des arêtes G g.  D’après ce  qui  a été  dit plus haut,  
 ces  prismes  se divisent nettement dans  le  sens  des  
 trapèzes  dont  il  s’agit.  Quant  a  1 incidence  des  
 triangles L , L , qui sont ternes et un peu raboteux,  
 plie m’a  paru  être  d’environ  70d. 
 Supposons maintenant, pour un instant, que les  
 prismes ayent leurs  pans  M, M  inclinés rigoureusetnent  
 de  I 2 0 d  dune part  et  6od de 1 autre  ,  il  est  
 évident que trois de ces prismes  formeront, en s’accolant  
 ,  un prisme hexaèdre régulier,  dont la base,  
 au  lieu  d’être  un  plan,  sera  composée  de  trois  
 sommets  cunéiformes,  et  l’on  concevra,  avec  un  
 peu d’attention, que  les trois arêtes terminales doivent  
 sê  réunir  autour  d’un  même point,  en for-  
 *  mànt  entre  elles  des  angles  de  I 2 0 d . 
 Il n’en sera pas  de même  si  les pans des prismes  
 sont  inclinés  de  n 6 d. et  64^5  comme  cela  a  lieu  
 dans la nature.  Alors trois de  ces prismes ne pourront  
 plus  remplir  exactement un  espace ; mais il y,  
 en  aura  deux,  entre  lesquels  il  restera  un  vide  
 ou  un  angle  rentrant  de  I 2 d ;   différence  entre  la  
 somme  de  trois  angles  de  116d,  et  celle  de  trois 
 angles  de  I20d. 
 Pour  remplir  ce  vide,  la  cristallisation  emploie  
 un  quatrième  prisme,  qui  paroît  penetrer  
 en partie  l’un des trois autres. La fig. 234 servira à  
 ■donner une idée  de cet  assortiment.  Les deux prismes  
 entiers  sont  ceux  qui  ont pour  aretes terminales, 
   les  lignes  AB^,  ab"  d’une  part,  et  AB,,r,  
 ab'n de l’autre, et que l’on voit séparément, figures  
 236  et 23g  ; les  deux  autres prismes,  qui ont pour  
 -  arêtes  terminales A B , ab d’une part {fig-  ^34 ) ■>  
 ABr, ab'  de  l’autre,  sont  représentés  aussi séparément  
 ,  figures  237  et  238  ;  et  ils  se  pénètrent  de  
 manière  que leur  plan  de jonction  est  un  trapeze  
 aArd  {fig.  234,  23y ,  238  ) ,  qui passe par laxe*