qui ont heu pour le zireon (i), abstraction faite
de la troisième, qui n’affecte point les petits tétraèdres
composans.
Si l’incidence de * sur (jig. 206 ) étoit rigoureusement
de 9od, et celle de l sur 3 , de i 44d
44' 8", auquel cas les faces t , V appartiendroient
a un octaèdre régulier, les deux pyramides qui
ont leurs sommets en b et en b' ( jig. 207 ) , auraient
leurs faces exactement perpendiculaires l’une
sur l’autre aux endroits des arêtes cto, oj, c’est-
à-dire, que l’octaèdre serait semblable à celui que
Ion extrait du dodécaèdre à plans rhombes, en
se bornant à soudiviser celui-ci parallèlement aux
faces qui se réunissent autour de deux angles solides
opposés, pris parmi les six qui sont formés
de quatre plans (2). Mais il serait singulier
quune structure aussi assortie par elle - même à
la régularité, s’écartât d’ailleurs si sensiblement de
l’analogie des autres cristaux, en offrant uné différence
très-marquée de poli entre les coupes, dont
1 une passe par bubf perpendiculairement à l’axe
du cristal (jig. 206), et l’autre par bcb' (jig. 207),
parallèlement à n (jig. 206 ), quoique ces coupes
parussent devoir être semblables en tout, à cause
de la symétrie des pyramides qu’elles soudivisent.
C est ce que l’on concevra encore mieux si /on
(1) Voyez l’articlè de cette substance, t. I I , p. 468.
(2) Voyez ci-dessus, p, 178, N°. 3.
considère que, dans l’hypothèse présente ,*le parais
lélipipède qui résulte des divisions dont nous avons
parlé d’abord serait un cube , dans lequel les joints
naturels, situés dans le sens de n , auraient un poli
incomparablement plus vif et seroient beaucoup
plus faciles à saisir que ceux qui regarderoient les
autres faces.
, Ces observations doivent faire présumer une
diversité dans les mesures d’angles relatives aux
parties semblablement situées, en sorte, par exemple
, .que les faces s , s1 pourraient bien être inclinées
entre elles de 88d d’une part, et de 92d
de l’autre , ainsi que l’indique Romé de Lisle ; et
alors la différence d’étendue entrd les faces primitives
aideroit à concevoir celle que présentent
leur poli et leur netteté.
Dans la même hypothèse, l’inclinaison de l sur
V ne seroit plus la même que celle de l’une ou
l’autre sur la face de retour , et cette nouvelle
différence semble être indiquée par des mesures
prises sur un cristal assez net, qui appartient au
Citoyen Gillet. Ces mesures donnent pour l’incidence
de l sur V , à peu près ic6d \ ; d’où il
résulteroit que l’incidence de 1 une ou 1 autré sui
la face de retour, seroit d’environ io9d \ (1).
(1) Si l’on suppose que le sinus de la moitié de l’incidence
de s sur s* ( f ig . 2o5 ) , soit au cosinus comme ]/15 .
V/i4 , et que dans la pyramide la perpendiculaire menée