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cinq triangles, par des lignes menées du centre aux
angles du contour ( i) .’
Il ne seroit pas inutile de placer dans une collection
de cristaux artificiels, le triacontaèdre symétrique
, ainsi que le dodécaèdre et l’icosaèdre
réguliers, pour servir de termes de comparaison
aux solides analogues produits par la cristallisation.
12. Fer sulfuré quadriépointé. ^ p ^AB'C2^ ^
(Jïg. i 5o ) pl. LXXVII. De Lis le , t. III, p.
Juo, vàr. 9. Incidence de f sur dx i5yd47r 33".
Le signe relatif à l’octaèdré seroit AiÈ*
( 2E2 B2 B1 ) P.
J’ai vu des cristaux de cette variété où les triangles
y , y", par l’effet d’un arrondissement accidentel
que subissoient les faces M , P, paroissoient.naître
parallèlement aux diagonales de .ces mêmes
faces. Ne seroit-ce point une irrégularité de ce
genre, qui auroit donné lieu à la supposition de
deux variétés dont parle Romé de Lisle, savoir : la
7e*,/?. 214, et la 8%/?. 215 , et que ce savant ne
cite que d’après les figures de Dagoty, et non pour
les avoir observées lui-même (2) ?
(1) Yoyez , pour la - démonstration de ces différehs résultats
, la partie géométrique , t. I , p. 432 et suiv.
(2) Dans la supposition dont il s’agit ici , les faces/, / ,
en supposant que les triangles d soient nuls, comme sur la
i 3. Fer sulfuré pantogène. B C G22G ( A B 1 G2 )
e" e1 e f '
( Jîg. 152 ). L’icosaèdre, dont chaque face porte
une pyramide droite triangulaire très - surbaissée;
De Lisle, t. III, p. 232 ; var. 21. Incidence de
y'sur e , i62d58r 34".
Le signe relatif à l’octaèdre seroit ^ A B 'B * j
(A B1 B2 ) ( lE‘ B2 B1 ) ( 2E2 B2 B1 ).
a. Les faces f 3 f y etc. , devenant très-petites,
en comparaison des faces e , e , le cristal présente
l’aspect du dodécaèdre de la fig. 140, dans lequel les
angles solides z , z , qui répondent à ceux du noyau
cubique, seroient interceptés chacun par trois petits
triangles isocèles. De Lisle, t. III, p. 23o ;
var. ig.
Cette variété est remarquable en ce que les
triangles f qui sont scalènes sur la variété quadrié-
pointée, empruntent ici de leur combinaison avec
les triangles e , un caractère de symétrie 3 en devenant
isocèles.
fig. i 5 i , seroient dçs triangles isocèles , ainsi qu’ils le sont
sur le cristal représenté fig. i 5z , et Romé de Lisle pourrait
paraître avoir été trompé par cet isocélisme , qui dépend.
ici de la manière dont les triangles/sont coupés par
les triangles e , au lieu que si l’on suppose des faces primitives
à la place de ces derniers triangles , les premiers redeviendront
scalènes, Voyez Romé de LisIe , t, III, p. 210 ,
note 77. * ‘ ' f * " " ' ' ; | v i *