à la profondeur de plusieurs millimètres, tantôt
opaque, excepté dans ses bords tres-minces.
a. Rougeâtre.
b. Blanchâtre.
c . Gris.
d. Noirâtre.
e. Veiné.
2. Petrosilex jaspoïde. D’un aspect extérieur*
analogue à celui du quartz-jaspe. Opaque, si ce
n’est dans ses bords très-minces. Cassure très-unie
et largement conchoïde. Se trouve particulièrement
dans les montagnes des Vosges.
a. Gris.
b. Taché. Des taches d’un rouge sombre sur un
fond gris.
5. Petrqsilex résinite. Pechstein, Emmerling,
t. J 3 p • 2,62. Pierre de poix de Meissen, de Born,
t. I3J). 214. XII. A. c. i. Cassure luisante, comme
celle de la résine , conchoïde à petites evasures.
Couleur grise ou olivâtre.
¿4 N N O T A T I O N S.
I. La plupart des minéralogistes ont parlé du
petrosilex, comme d’une substance commune dans
la nature, et Cependant il n’est pas facile de se faire
une. idée nette et précise de ce qu ils ont ainsi appelé.
Nous avons indiqué les caractères qui nous
paroissent les plus propres à distinguer le minéral
auquel nous appliquons ici cette dénomination; et
parmi les variétés dans lesquelles ces caractères
nous ont paru le plus fortement exprimés, nous
citerons celles que l’on trouve à Salberg en Suède,
qui appartiennent au petrosilex semi-pellucidus de
Wallerius (1) , et dont le célèbre Dauhenton a
reçu, il y a un certain nombre d’années, des échantillons
étiquetés de la main de ce grand naturaliste.
Les uns sont blancs et ont l’apparence de certaines
calcédoines, et les autres, dont la couleur est d'un
rouge sombre, ont de la ressemblance avec la cornaline
grossière. Placés entre l’oeil et la lumière,
ils présentent vers les bords la demi-transparence
nébuleuse de la cire ou du miel. Ils se fondent,
au chalumeau , en un émail blanc semblable à
celui que produit le feld-spath dans la même circonstance.
Ils sont assez souvent accompagnés
d’une substance verte aciculaire, qui paroît être
de l’actinote; ce qui seul suffiroit pour prouver
qu’ils sont de première formation.
Wallerius réunissoit avec ces variétés et quelques
autres d’un aspect plus grossier, que nous
rangeons parmi les petrosilex, de véritables quartz-
agathes, et entre autres notre quartz molaire, qu’il
désigne sous le nom de petrosilex molaris (2).
Le célèbre ; Saussure avoit d’abord regardé la
substance qu’il nommoit petrosilex, comme n’é-
(1 ) Syst. miner., t. I , p. 283. 12.
(2) Ibid. , p. 282. 11.
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