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Caractère chim. Au chalumeau il donne une
forte odeur d’a il, et se oonvértit en un globule
de fer cassant.
Caract. 'distinct. i°. Entre le fer arsenical et
le cobalt arsenical. Le Ier. donne ordinairement des
étincelles par le choc du briquet ce que ne fait
pas l’autre. Sa couleur est d’un blanc moins décidé
, qui tourne assez souvent au jaunâtre ; lorsque
la blancheur du cobalt est altérée, c’est par
une nuance de rougeâtre , qui paroît surtout dans
la cassure. Les formes cristallines du cobalt arsenical
dérivent du cube ou de l’octaèdre, et celles du fer
arsenical d un prisme droit rhomboïdah Le premier
, mis dans 1 acide nitrique à froid, y fait aussi-
tôt effervescence ; cet effet n’a lieu pour l’autre
qu’au bout de quelques instans. 2°. Entre le même
ét le cobalt gris. Celui - ci a le tissu très - sensiblement
lamelleux ; il s’égrène plutôt que d’étineeler
comme 1 autre sous le briquet. Ses formes sont
originaires du Cube, et celles du fer arsenical
d un prisme droit rhomboïdal. 3°. Entre le même
et le fer sulfuré. Celui-ci ne donne point d’odeur
puis donner les mesures que l’on trouvera i c i , que comme
approximatives.
Dans 1 hypothèse à laquelle je me suis arrêté, en attendant
des données plus précises , la grande diagonale du
rhombe P (fig- i 3 5 ) est à la petite comme : ]/5 ; et
elle est à la hauteur G : : 3 ‘ : z.
D E M I N É R A L O G I E . 5g
d’ail comme l’aütre, par le choc du briquet. Sa
couleur est le jaune de bronze, et celle du fer
arsenical imite presque le blanc de l’argent. Même
distinction relativement aux formes , que pour le
cobalt arsenical. 4°. Entre le même et l’argent ^antimonial.
Celui-ci n’étincelle pas comme l’autre sous
le briquet. Au chalumeau, il finit par donner un
bouton blanc métallique très-ductile ; le fer arsenical
, dans le même cas, ne donne qu’un globule
noirâtre et cassant.
V A R I É T É S .
FORMES .
De'terminât les.
1. Fer arsenical -primitif. MP (fîg- i 35 ). De
Lis le , t. I I I 3 p. 2. g ; var. i. Incidence de M
sur M, io3d 2.0'.
6
2. Fer arsenical di-tétraèdre. jyj r ( fg . i 36 ).
Prisme rhomboïdal à sommets dièdres très-surbaissés.
De Lis le, t. III, p, 29 ; var. 2. Incidence
de r sur r , i 54d 56Ç Les faces r , r sont
ordinairement striées parallèlement à l’arête qui
les réunit.
6 I
3. Fer arsenical quadrioctonal. ]yr r ^ C fig- I^7)*
Prisme rhomboïdal à sommets tétraèdres. Incidence