cules tétraèdres, et d’un octaèdre, à la place duquel
on pourra concevoir un vacuole , comme nous
l’avons de même expliqué en parlant de la structure
delachauxfluatée. Enfin, si l’on imagine que les deux
divisions ayent lieu à la fois, on pourra extraire , à
volonté, de l’octaèdre des cubes et des rhomboïdes.
Or il est clair que l’assortiment des petits tétraèdres
au lieu de former un octaèdre , ainsi que nous venons
de le supposer, peut tout aussi-bien former un
cube qui sera susceptible des mêmes modes de division.
Concluons delà qu’il seroit possible que les
molécules de la pyrite fussent des tétraèdres réguliers
, et que, par l’effet de certaines circonstances,
les joints qui se prêteraient à la division mécanique
fussent tantôt ceux qui passent entre les bords c^es
tétraèdres, tantôt ceux qui passent entre leurs faces ,
et tantôt les uns et les autres à la fois. Dans le premier
cas, la molécule soustractive seroit le cube ,
et l’on devroit naturellement considérer aussi ce
solide comme la forme primitive. Dans le second
cas, on auroit le rhomboïde pour la molécule soustractive
, et il conviendroit d’admettre l’octaèdre
pour forme primitive. Dans le troisième cas, on
pourroit opter en faveur du cube, à raison de la
simplicité de sa forme. Au reste, je ne propose
cette hypothèse, que pour faire accorder la théorie
avec l’opinion généralement- reçue, que les cristaux
appelés communément pyrites martiales, ne forment
qu’une seule espèce , et que leurs diversités
ne tiennent qu’à une variation accidentelle entre
l e u r s principes composans. Mais je ne sache pas
que cette opinion soit appuyée jusqu’à présent sur
des expériences bien décisives.
Quoi qu’il en soit, j’ai cru devoir présenter ici la
structure de tous les cristaux dont il s’agit -a sous ses
deux rapporté, l’un avec le cube , et l’autre avec
l’octaèdre. Ainsi, je donnerai pour chaque variété
les signes représentatifs analogues aux deux formes
primitives , en commençant toujours par le cube ,
et lorsque la forme du cristal paroîtra porter plutôt
l’empreinte de l’octaèdre, ou de lune et 1 autre
forme à la fois , j’aurai soin d en àvertir. Peüt-etrë
même jugera-t-on que cé double point dé vue de
la théorie, et ce concert entre les résultats de
différentes lois qui parviennent au même but; méritent
par eux-memës d intéresser , indépendamment
de toute considération particulière.
1. Fer sulfuré primitif. MP(Jïg. i38) pl. LXXJXI.
De Lisle, 1 .1 1 1 3p. 210.'
Le signe relatif à l’octaèdre(y?g\ I 'b'b)pl.LXXVII,
est A IE1.'
a! En paraMipipède , dont les dimensions peuvent
avoir entre elles différens rapports. De Dislé ,
t. I I I } p. 212] var. 1 , 2 , 5.
"• I:
2. Fer sulfuré octaèdre. A (fig- l3q ). De Lisle,
d i |
t. III, p. 2 3 5 ; var. 24. Incidence de d sur d 3
loqd 28r i6".