
I 8 4 V O Y A G E A U T O U R D U M O N D E .
G . scripta var, ochroieuca. Pers.
Opegrapha ochroieuca. D e iis e , in Litt. n.° 9 4 -
O pegraph a ochroieuca. Chevallier, Hist, des graphidées.
In insulis Mariannis.
Cette e.spèce diffère du graphis scripta d’A cha rius, par sa croûte de
couleur blanc-pâle et par ses scutelles plus nombreuses. P.
O P E G R A P H A , A c h a r .
1. O p egrapha cYMBiFORMis.
O . cymbiformis. Floerkel var. ex Pers.
O . vulveila. Achar. Syn. lich. p a g . 7 7 ; var.!
In insulis Alariannis.
Les lirelles ont bien le port de l’espèce européenne : quelques-unes
seulement sont à deux ou trois branches. La partie de i’écorce où eiles
sont assises est aussi décolorée et d’un pâle brunâtre, imitant une sorte
de thallus : mais tout cela peut dépendre de la localité. P.
2. O pegrapha c in c ta .
O . cincta. F e r s, dans les A n n . de la Soc. de la V e tté ra v ie , t. i o , f. i !
In insulis Mariannis.
3. O p egrapha u n d u l a t a .
O . vermicularis crustâ subpulverulentâ albidâ, lirellis superficialibus cur-
v a to -flexuo s is, nonnuilis furcatis , atris. Fers.
O . undulata. Chevall. Hypoxyl. pa g . 6 4 , tab. 14 , fig . 2 b.
O p eg raph a vermicularis. Pers.
In insulis Moiuc cis (R aw ak ).
Les lirelles sont très-étroites, très-variées dans leur forme et leur
direction. Elles ne sont ni rampantes, ni entourées de thallus, mais elles
reposent sur celui-ci, comme dans {’opegrapha notha. Les échantillons
sont chargés du verrucaria melaloma. P.
E M B L E M I A , P e r s o o n .
Receptaculum lircllæforme à crustâ formatum , disco lineari [colorato). Pers.
I. E mblemi a co nt ex t a
E. lirellis densè approximatis longissimis plerùmque dichotomis contortis,
disco angusto rufescente. Pers.
Allograph a dichotoma. Chevallier, Hist, des graphidées.
In insulis Mariannis.
La croûte de cette belle graphidée (peut-être l’écorce de i arbre
transformée en thallus) est d’une couleur rubigineuse; les lirelles ia
sillonnent presque en tout sen s, ce qui lui donne l’aspect d’une étoffe.
Les lireiles sont linéaires, d ro ites, plus souvent courbées, simples et
ramifiées, et entourées d’un bord saillant qui est de ia même nature
et de la même couleur que le thallus. Le disque seul est dune autre
consistance, comme dans le genre lecanora. Le nom générique est dérivé
de emblema [passemens], parce que ies espèces, celle-ci particulièrement,
imitent en quelque manière un tissu. Sur les artocarpus. P.
2. Emb l em i a v e n o s a .
E . crustâ rufescente g la b r â , lirellis longissimis angustatis ramoso-divaricatis
rufis. Pers.
Allograph a. S p . Chevall. Hist, des Graphidées.
In insulis M oiuc c is (R aw a k ) .
Cette espèce imite bien ies ramifications d’une veine par ses lirelles
qui divergent en tout sens. Elles sont longues, mais peu larges, à disque
aplati et dénudé. P,
C T E S I U M , — A l l o g r a p h a , C h e v a l l i e r .
Lirellæ simplices, primo tecta, demùm erumpentes farinacea [colorata) ;
crusta suhnulla. Pers.
Les espèces de ce genre semblent a v o ir , par la nature et la forme de
leurs fruits, ainsi que par ieur manière de c roître, plus d’affinité avec
ie genre hysterium, parmi ies champignons sclerocarpeens, qu avec les
autres graphidées : mais elles se propagent sur des arbres vivans, et
elles ont aussi une-sorte de thallus, q u i, dans quelques-unes, concourt
à la formation des lirelles. Ces lirelles se développent sous l’écorce ;
mais à la maturité, eiles paroissent au jour, à i’exception de celies des
deux dernières espèces , qui restent entourées de I epiderme perforé ; et
comme on le voit pareillement dans Xopegrapha hieroglyphica, Pers., qne
l’on doit aussi rapporter à ce genre. Le nom de ctesium est un terme
métaphorique pris de la forme de l’o b jet, comme celui de phallus. P.
Voyage de l'U ran ie . — B otanique. 2 4