
Lirellis emersis.
1. Ctesium c roceum.
C . lirellis prominentibus flexu o sis, passim fu rca tis, c ro ceo -fe r rug ine is .
Pers.
Allographa lutea. Chevallier, Hist, des h ypoxyl. fasc. i , tab. anaiyt. f 3, d. e.
O pegraph a chrysocarpa. R a d d i, Plantes du Brésil. Soc. M od. tom. X V I I I , p. 34 ,
pl. 3 , fig . 2.
In Brasilia (R io -J ane iro ).
La forme des lirelles est celle des autres opégraphes. Cependant, en
outre d e là couleur énoncée dans la phrase, on remarque, sur-tout dans
les adultes, une lame noirâtre sur le disque. P,
2. C tesium album.
C . lirellis brevibus turgidis albicantibus denudatis. Pers.
In insulis Mariannis.
Les lirelles sont saillantes comme dans l’espèce précédente; mais elles
sont plus courtes, toutes entières et non bifurquées. On remarque dans
cet échantillon plusieurs lirelles dans l’état de dépérissement, froncées
et devenues à moitié noirâtres et glabres. P.
Lirellis immersis.
3. Ctesium rugosum.
C . lirellis elongatis flexuosis immersis epidermide cinctis, rugosis albicantibus
integris. Pers.
In insulis Mariannis.
Dans cette espèce, les lirelles sont beaucoup plus saupoudrées ; elles
restent aussi presque entièrement fermées. On n’y remarque aucun thallus
apparent. P.
4. C tesium fuscescens .
C . lirellis confertis elongatis subundulatis albido-fuscescentibus, demùm
hiantibus. Pers.
Allographa fusca. Chevall. Hist, des graphidées.
In insuiis M oiuc c is f Rawak ).
L ’écorce de l’arbre est d’une couleur brun-foncé. Elle ne sert pas à
former le thallus; car les lirelles percent l’épiderme sans cependant s’é lever
entièrement au-dessus de lui; elles sont d’un blanc sale. P.
L’échantillon qui nous fournit ces renseignemens est dans un état de
maturité très-avancée, ce qui peut avoir modifié les foi mes e ses
a r t H O N I A , A c h a r i u s .
I . A r THONIA VIOLACEA.
A . crustâ tenui dilutè v io la c e â , apotheciis aggregatis erumpentibus de-
pressis nigris , margine subprominente. Pers.
Spiloma violaceum. Chevallier.
In insulis Mariannis.
Les apothécies sont orbiculaires, réunies en forme de petites steiiuies
disposées régulièrement sur une croûte très-mince et d’un vioiet ave.
C e lichen a le port de quelques spiloma; cependant ses apolhecta ne
sont point composés d’un corps puivéracé, caractère qu’Acharius donne
au genre spiloma. ( Voyez Syn. lichen, pag. i . ) M. le docteur Chevallier
trouve que ce lichénoïde a beaucoup de rapport avec ie spiloma rubi-
eundum qu’il a décrit dans le Journal de physique, février 1822, tab. 2,
fig. 3 ; mais dont cependant il est distinct.
Nos collections comptent encore plusieurs autres plantes iicheno-
fungoïdes , telles que le sporotrichum coccineum [spilomapurpureum , Deiise,
in Litt. n.° 1 7 ; Spiloma roseum , R ad d i, ou hypochnusrubrocinctus, Ehrenb. ),
très-commun à Rio de Janeiro sur ies murs de l’aqueduc du C o r co v ad o ,
dont souvent ii rougit de très-grands espaces; la même production
(n.° 2 ) , plus jeune, et singulièrement modifiée, de ia même localité; le
sporotriehum discolor de Rawak (n.° 5 7 , 1,001 d’A g a rd h ), confervoide
qui ne seroit peut-être pas mai placée dans le genre dyctionema d Agardh ;
enfin une sorte de verrucariée des auteurs (n .° 9 2 ), dont on formera
probablement un genre nouveau , voisin des/yp/iri dans les hypoxylons.
L I C H E N E S , H o f f m .
Les lichens, rangés long-temps parmi les algues, ont effectivement les
plus grands rapports de ressemblance avec e lle s , autant par l’organisation
générale, la forme, l’analogie qui existe entre les fruits (sporules),
que parle mode de germination , de développement, de reproduction, &c.
Ils ne paroissent en différer d’une manière sensible que par ie milieu
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