
tingile pourtant cette fougère de Xaspidium apiifolium, ce sont des poils
articulés qui couvrent le rhachis ainsi que toutes les nervures, en-dessus
et en-dessous; de nombreux petits corps glanduleux, bruns, qui garnissent
la surface supérieure; et des tégumens arrondis, entiers, glabres.
D ailleurs ses nervures secondaires sont alternes, sinueuses, et les tertiaires
réticulées. Sept faisceaux fibreux, médulliformes, irréguliers, dans
la coupe des pétioles.
5. A s p id iu m CORIACEUM.
A . coriaceum. Sw a r ty Syn. fil. pa g . 5 7 ; A . Brown, Prodr. p a g . i 48 ; WUld. Sp.
pl. 5, pa g . 268 ; Schkuhr, C r y p t. tab. 50.
A . frondibus sparsis, rhachi venulisque sinuosis, paleaceis.
In Novæ-Hollandiæ orâ orientali ( Por t-Ja ck son ).
La coupe des bases pétiolaires montre cinq faisceaux de fibres médulliformes
; les tiges rampantes, ies p é tioles, ies rhachis et les nervures
principales sont recouverts d’écailles rousses, rubanées, ondulées,
acuminées, caduques : les tégumens sont ronds, à bord entier, tombans;
ce qui rapproche cette plante du rumohra de M. Raddi.
6. As p id ium a r is t a t um .
A . aristatum. Swart^, Syn. fil. p a g . 53 et 253; WUld. Sp. p l. j , p a g . 204;
Schkuhr, C ryp t. pa g . 4 4 » tab. 42.
Polypodium aristatum. Forst. Prodr . n.° 448.
In Novæ-Hollandiæ orâ orientali ( Port-Jackson ).
Cette espèce, qui provient de l’intérieur de ia Nouve lle -Galles du
S u d , m a été donnée par M. Fraser. C e n’est probablement qu’une v a riété
non prolifère et à lobes pius profondément laciniés, de Xaspidium
proiiferum de M. R. Brown. Les écailles des rhachis sont linéaires-lancéolées
, rubanées, frangées à ia base. Ses tégumens sont glab res, à
bord entier, à pédicelles épais, alongés. Après la chute des tégumens
et des sporanges, 11 reste un point épaissi, conv ex e , brun-foncé. La
coupe des pétioies montre de quatre à cinq faisceaux de fibres médulliformes.
R U M O H R A , R a d d i .
^ S o n subrotundi, sparsi; indusia subrotunda, operculiformia, disco libera „demùm
circumscissâ, caduca. J?.
i . R uaiohra a s p id io ïd e s . ^ ,
R . frondé suprà d ecompos ita, tr ian gu lar i, triplicato-pinnatâ ; pinnis lanc
eo la tis , obtusè serratis, inferioribus pinnatifidis, superioribus confluen tibus ;
stipite infernè ro tu n d a to , supernè su lc a to , rhachibusque glabris. R a d d i,
Syn. fil. Bras. p a g . . 2 , tab. 2 , f. t . c . c . ; idem P l. Bras. p a g . 28 , tab. 4 3 -
In Brasiliâ ( R io -J a n e iro ) , in montibus Estrellæ.
C ’est un véritable aspidium [aspid. raddianum!) voisin des aspidium
discolor (Langs. et Fischer, Icones filicum, tab. 1 8 ) et ligusUcifolium,
Desv. [polyp. ligusticifolium, Poiret). L ’échantillon que je possède a ses
tégumens fixés par ie centre et tout-à-fait libres en leurs bords ; ils
se détachent promptement de ieur pédicelle.
Le pétiole et les rhachis sont recouverts d’écailles membraneuses ,
rousses, caduques , qui laissent après elles des impressions noires , visibles
à l’oeil nu. La coupe transversale des pétioies montre douze faisceaux
de fibres médulliformes entourés d’une matière noire.
P O L Y P O D IÆ .
P O L Y P O D I U M , S w a r t z ,
I. P o l y p o d ium p s e u d o - g r am m it i s .
P . frondibus sparsis , lin ear ibus, basi longissimè attenuatis, margine subun-
d uiato-crenulatis, utrinque g lab ris; soris ro tu n da to -ob long is , sparsis, rans-
simis; stipite marginato; caudice c a p illa r i, p a le a c eo , radicante; squamis la n ceolatis
; radicibus villosis.
Grammitis tenella! Kaulfuss, Enum. filic. p a g . 84-
In insulis Sand-wicensibus (Al t . 4 5 0 - 5 ° ° h e x ap .) .
Ainsi que le polypodium suivant, le polypodium grammitidis et plusieurs
autres espèces connues, cette fougère doit servir à former le chaînon destiné
à réunir les polypodium aux grammitis, autant par la forme et la disposition
de ses sores que par ses nervures longitudinales, simples ou
d ich otome s,Ta forme de ses écaiiles, ie nombre de ses faisceaux médulliformes,
&c.
Elle est longue de i à 3 pouces, large d’une d emi-ligne à deux
lignes, ordinairement linéaire et à bords entiers ; mais elle se bifurque
quelquefois au sommet, et forme en ses bords des irrégularités qui la
rendent ondulée, lobée ou même pinnatifide.
Voyage de l ’ Uranie. — Botanique. 44
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