
V O Y A G E A U T O U R D U M O N D E ,
pourvues de papilles. Il est large de deux à trois pouces, et doit appartenir
à une espèce de très-grande dimension.
5. T h e l e p h o r a d e n d r i t i c a . P l. i , fig. 4.
T . .magna coriaceo-carnosa, pileo reniformi azono molli g i lv o , hymenio
in fibrillas divergentes demùm fis so, stipite laterali e longato. Pers.
In insulâ Rawak.
C e champignon, quant à sa surface moins coriace que celle de ses
congénères, a de l’affinité avec les espèces q u i, dans le genre thelephora,
forment la sous-division phyllacteria ; mais il ne produit pas de papilles
à sa face fertile.
Sa membrane, au contraire , à la maturité du champignon , se divise
longitudinalement en lanières divergentes, formant nn tissu dendri-
tique. On pourroit peut-être en former un genre particulier ( clado-
derris), si sur-tout d’autres espèces ayant une pareille conformation
étoient découvertes. P.
4. T h e l e p h o r a a u r a n t i a c a .
T . erecta aurantiaca, pileo co r ia ceo -membranaceo dimidiato laciniato ,
deorsùm in stipitem tenuem attenuato. Pers.
In Brasiliâ ( Rio-Janeiro. )
II a du rapport avec le thelephorapannosa (Pers. Mycol. Europ. pag i i t ),
¡¡elvella pannosa (Sowerby, Fung. t. 55 ); mais il est dimidié, très-mince,
et couvert, à l’une de ses surfaces, d’un duvet fin et blanchâtre. La surface
fertile [hyménium) est légèrement striée et ne porte pas de papilles;
de sorte que, par ce caractère et le port particulier de la plante, on
pourra la séparer un jour des antres théléphores, pour en former un
genre particulier [polypilus). P.
G Y R O C E P H A L U S , Pers.
1. G yROCEPHALUS EXOTICOS.
G . pileo subgloboso inflato m emb ran a ceo, plicis sulcisque undulato-
gyro sis, stipite! brevi rugoso pallescente. Pers.
In insulâ Rawak.
C ette plante appartient au nouveau genre de M. Persoon, établi
dans le premier cahier des Annales de la Société Hnnéenne de Paris
(mars 18 2 4 , page 7 7 , planche 3 , fig. 5 )• Cependant elle est plutôt
d’une substance membraneuse que tremelleuse, comme on le remarque
dans ia majeure partie des helvelles proprement dites, dont cependant
notre champignon diffère encore par des lacunes ou piis nombreux et
en quelque sorte réguliers du chapiteau. C e chapiteau, jaune - orangé
obscur, se convertit à la base en une sorte de pied qui est moins plisse
et d’une couleur plus pâle. P.
A U R I G U L A R I A , Pe r s .
1. A u r i c u l a r i a o r n a t a . PI. 2 , fig . 4 -
A . pileo dimidiato reflexo tomentoso, zonis fuscis pallidisque v ar ie g a to ,
infernè venoso nigricante. Pers.
In insulis Mariannis.
Cette plante est l’une des plus jolies espèces du genre. Elle a par sa
partie supérieure quelque similitude avec Xauricularia mesenterica, Pers.
Mycol. Europ. i , page 9 7 . Mais sa surface inférieure est garnie de
veines comme dans Xauricularia sambuci ( tremella auricula, Linn. ) P .
2. A u r i c u l a r ia amp l a .
A . magna resupinata substipitata, infernè pubescens lutescente-grisea,
supernè lævis nigricans. Pers.
In insulis Mariannis inque Moiuc cis.
Pour la configuration et la couleur, cette espèce ressemble beaucoup
à Xauricularia sambuci; mais eile s’en distingue par sa partie fertile, qui
n’est presque pas veineuse, et parce qu’elle pousse en-dessous une sorte
de stipes ou appendice iong de quelques lignes. A ces caractères, ii faut
ajouter Xhabitat, qui pourtant ne doit pas avoir influé sur ia forme et
la dimension! P.
3. Aur ic ular ia f u c o ï d e a .
A . magna subplicata dilatata fu s c a , utrinque glabra pellucida. Pers.
In Brasiliâ (R io-Jane iro).
On prendroit volontiers ce champignon rougeâtre ( rouge-brun-obscur )
pour une fucoïde, s’il n’avoit été recueilli à terre et sur un vieux tronc
d’arbre mort. Il diffère aussi des autres espèces, en ce qu’il n’a aucune
villosité en dessous. Mais on remarque à sa partie supérieure des plis
assez longs qui constatent son identité générique. P .