
rulum. Sic., section que nous croyons naturelle, mais qui de'truit de
tout point celles qu’on a établies avant nous dans ce g en re , puisqu’elle
renferme des espèces à feuilles simples lobées, des feuilles pinnatifides,
ternées, quinnées, et diversement pinnées; mais qui, toutes,
ont des nervures secondaires alternes, et des nervures tertiaires réticulées.
Notre espèce se fait remarquer par des feuiiies stériles glabres,
luisantes , constamment ternées ; à folioles inférieures, obliquesdancéo-
iees , pointues, subcordiformes à la base, à bord supérieur entier ou
peu sinueux ; à bord inférieur crénelé et auriculé ; l’intermédiaire ovale-
lancéolé, longuement acuminé, à bords irréguliers, crénelés : à feuilles
fertiles pinnées ( 5 -7 ) ; à pinnules de même forme, mais plus petites.
Les tiges sont rampantes (!), garnies d’écailles noires, entières, membraneuses
et rousses sur les bords. La coupe des bases pétiolaires offre
sept faisceaux de fibres médulliformes de dimensions variables. Dans
les bois très-humides.
2. A s p id iu m l o n g i f o l i u m !
A . longifolium ! Desv. M a g . nat. Berol. i 8 i i , pa g . 319.
Ec6w.jc6ia incolarum.
In insulis Mariannis.
Cette belle fougère est haute de 3 à 4 pieds, glabre sur ses deux
surfaces, à trois ou rarement quatre paires de pinnules. Ces pinnules
sont linéaires-lancéolées, longues de 6 pouces à i pied , larges de i 8
lignes à 2 pouces, à bords entiers ou iégèrement ondulés; la supérieure
est en général pinnatifide dans les feuilles stériles, ou trilobée dans
les feuilles fertiies. Les inférieures sont pétioiées, longuement auriculées;
toutes ont des sores rangés par doubles séries entre les nervures secondaires.
Ses pétioles, de 1 8 pouces à 2 pieds, sont sillonnés, chargés
à la base de grandes écailles brunes, caduques. La coupe transversale
des bases pétiolaires montre douze faisceaux de fibres médulliformes.
Elle abonde dans toutes les savannes voisines de la mer.
3. A s p id iu m pu b e r u l um .
A . frondibuspinnatis; pinnis lan ceolatis, unduiato-crenulatis, acuminatis;
terminali tripartita, sinuatâ vel pinnatifidâ ; infimis lo n g è aur iculatis, su b tùs ,
rhachi stipiteque puberulo-hirsutis; soris biserialibus, subsparsis.
Aspidium macrophyllum jS puberulum. G a u d io , mss.
A . macrophyllum! r i / / Z Sp. pl. 5, p a g . 2 1 7 ; Sw a r t i,S y n . fil. p a g . 6 1 2 3 9 ;
R a d d i , Syn. fil. Bras. p a g . 1 1 ; idem P l. Bras. p a g . 29.
In Brasiliâ (R io -J a n e ir o ) .
Idaspidium puberulum n’est probablement qu’une variété très-voisine de
Xaspid. macrophyllum, Willd. Elle n’en diffère en effet que par sa consistance
moins coriace, par ses nervures secondaires plus distantes, par ses sores
pius rapprochés des nervures , souvent épars ou disséminés sur plusieurs
rangs irréguiiers, et sur-tout par ies poils rubanes, articulés, tiès-
flexibles , dont les rhachis, toute la surface inférieure et les nervures
principales de la surface supérieure, sont entièrement recouverts.
La coupe des pétioies est munie de 8-10 faisceaux de fibres médulliformes
irréguliers, deux supérieurs, plus grands.
4. A s p i d i u m s i n u a t u m .
A . frondibus pinnatis ( tripinnatifidis ) , supernè p ilo so -glandulosis; pinnis sub oppositis;
superioribus adunato-decurrentibus , pinnatifidis; inferioribus petiolatis ,
bipinnatifidis ; lobis elliptico-lanceolati.s , su b fa lca tis , in te g r is , cilia tis; soris
subbiserialibus ; indusiis lævibus, rotundatis, margine in tegris; stipite g la b r o ,
fusco ; rhachi venulisque pubescentibus.
A . sinuatum. L a b ill. S en . Aust. C a led , pa g . i , tab. i .
A . apiifolium! Schk. C r y p t . pag. 198 , tab. 56, b.
In insulis Sandwicensibus (Ai t . 4o o -45° h e x a p .) .
C e t aspidium, qui est à n’en point douter Xaspid. sinuatum de M. de La-
biliardière, se rapproche aussi beaucoup de Xaspid. apiifolium de Schkuhr.
Ii a des pétioles rouge-noir, luisans , longs de i o à 15 pouces ; son
limbe, très-variable dans ses divisions, est ordinairement pinne, à pinnuies
supérieures réunies par le bord décurrent, confluentes, pinnatifides ; à pinnules
inférieures pétioiées, bipinnatifides ( quelquefois pinnées, à pinnules
profondément incisées), à lobes ellipsoïdes-lancéolés, faiqués, à bords
entiers ou très - peu ondulés, ciliés : la disposition des sores dépend
du nombre des divisions; ainsi, dans les feuiiies bipinnatifides, ifs
se trouvent rangés le long des nervures secondaires ; et parallèlement
aux nervures tertiaires, dans celies qui sont tripinnatifides. C e qui dis