
E. caudice radicante; foliis elongatis, linearibus, carnoso-
membranaceis ; spadicibus femineis oblongo-cylindraceis ; stigmate
bilobo.
In insulis Moiuccis (Rawak).
F r e y c i n e t i a s c a n d e n s . Pl. 4 2 . '
F. caudice scandente ; foliis lineari-lanceolatis, membranaceis ;
spadicibus femineis ovatis ; stigmate triïobo,
In insulis Moiuccis ( Timor ).
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C Y C ADEÆ.
O B S E R V A T I O N S s T r L E C Y C A S C I R C I N A L I S .
L e cycas circinalis, L . est nommé tamU. par îes Madécasses , par
les indigènes des îles Mariannes, et feSerico par ies Espagnols habitans de
ces dernières îles et des Philippines. L a fé cule qu’on en retire f sorte de sa gou ) ;
q u i est diversement préparée, est appelée sagou par les Malais de la presqu’île ,
ainsi que par ceux des M o lu q u e s ; of® par ies naturels des îles V a ig io u ,
R aw a k , B o n i, & c .; cfâouuu, par d’autres Papous; enfin ga6-ga6 et gaou-gnou ( i)
par les anciens habitans de l'archipel des M ariann es , qui donnent ce nom
aux fécules en g én é ral, et particulièrement à celle des racines tubéreuses du
tacca pinnatifida, plante q u i, dans leur la n g u e , porte le nom de ga6-ga8 (2).
C e végétai peut être considéré comme habitant de toutes ies régions équinoxiales.
O n le rencontre en effet sur le continent d ’A fr iq u e , à Madagascar,
à r ile -d e -F ran c e (5 ) , à l’ile 'B o u rb o n , sur toute la presqu’île de l’In d e , les
îles de la Son de , les Ph ilip pin es, ies M arian n es , les C a ro lin e s , toutes ies
Aloiuques (4) , la N o u v e lle -G u in é e , et probablement dans le N o rd du
continent de la Nouvelle-FIolIande. (D ’après le V o y a g e aux Terres australes-,
N a v ig . , par M . de F re y c in e t, il existe aussi sur ia côte occidentale et sur
l ’île V an -D iém en , p a g . 4 et 1 7 8 . ) Il doit se trouver sur une partie des
nombreux archipels de la Po lyn é s ie , et s’étendre de là peut-être jusqu’en Amé-
(1) Gmi-gau. Les Espagnols l’écrivent ainsi, mais iis prononcent o\x gmid-gapub.
(2) Je dois rappeler ici qu’il n'entre point dans le pian de ce mémoire de faire l’histoire du cycas, maiç
seulement d’exposer ies renseignemens nouveaux que j'ai recueiliis dans le cours du voyage de l’ Uranie.
Ii) Il n’est cependant pas indigène de cette île, C'est h f Rochon qui l’y a porté de i’inde, en 1768,
(g) Depuis T im or jusqu’à Vaigiou.
rique (5). C e t arbre , l ’un des plus extraordinaires par sa constitution physique
et ses organes de reproduction, est aussi un des plus précieux dont 1a nature
ait enrichi les brillans climats qui le produisent. D è s qu’on calcule en effet
l ’abondance des ressources alimentaires qu’il fournit aux nombreux habitans de
ces ré g ion s , on est tenté de le p la c e r , pour Futilité, tout près des palmiers, et
particulièrement à côté du cocotier , avec le q u e l , malgré la différence des
organes d e là fructification et de beaucoup d’autres caractères , il conserve cepen dant
toujours un certain air de famille.
Ap rè s R um p h iu s , R h e e d , L in n é , Sm ith , M M . D u p e t i t -T h o u a r s ,
R . Brow n et plusieurs autres botanistes qui se sont particulièrement occupés
de ce v é g é ta l, on sent qu’il est impossible de rien ajouter de nouveau k ce qui
en a été d it, soit en parlant de son organisation et de ses p rodu its , soit en
décrivant ses organes générateurs, sur lesquels M A I. A u b . D u p e tit-T h o u ars
et M irbe l ne nous laissent rien à desirer. Je dois donc me borner à réunir aux
travaux de ces sa van s , quelques légères observations de détail qui me sont
p articulières, et q u i, aux y eu x des naturalistes, pourront n’ être pas totalement
dénuées d’intérêt.
II n ’entre pas non plus dans mon plan de traiter le p oint délicat de; espèces
du genre cycas (6) , parce que j ’ai cru n’avoir ren co n tré , dans mon vo y a g e ,
(5) M. de Humboldt paroit ne l’y avoir pas trouvé.
[6] V o ic i, à peu de chose près, letat de la monographie du genre, sur laquelle presque tout reste encore
à faire,
C Y C A S , Lin n .
I . C y c a s c i r c i n a l i s .
C . frondibuspinnatis, foliolis lanceolato-linearibus, acutis, uninerviis, planis.
C . circinalis. Lififi., Lam. Illust. tab. 891 ; WUld. Sp. pl. 9 , pag. 844; Persoon, Syn. fii. 2 ,
pag. Q i .
Oius calappoïdes. Rumjdi. Amb. i , pag. 8d, tab. 20 à 24.
Todda-pana. Rheed, Mai-. 3 , pag. 9 , tab. 13 à 21.
in (India) insulis Moiuccis, Mai’iannis, Philippim's.
a. C y c a s r e v o l u t a .
C . frondibuspinnatis, foliolis linearibus, mucronatis, uninerviis, margine revolutis.
C. revoluta. Thunb. J.ip. 229; Smith, Act. soc. Lin. Lond. 6, pag.' 3 1 2 , tab. 29; WUld.
Sp. plant. 9, pag. 844 ; , Syn. plant. 2, pag 6 3 1 ; Rumyh. Amb. i , tab. 24.
Jn Japonià, China.
Loureiro considère cette espcce comme une simple variété du cycas circinalis, auquel il
réunit encore un cycas sans épines, ainsi caractérisé :
3. C y c a s in e r m i s .
C . frondibus pinnatis, stipitibus inermibus.
C. inermis. Lour. Coch. 2 , pag. 776.
M. Robert Brown, dont l’autorité est si recommandable, loin d’etre de cet avis, pense que
de nombreuses espèces très-distinctes se trotivent réunies ou confondues sous la dénomination
de cycas circinalis: de plus, il établit les deux espèces nouvelles suivantes, qui habitent le con -
tinent de la Nouvelle-Hollande.
B - I'
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V A