
370 V O Y A G E A U T O U R D U M O N D E .
laciniis o b lo n g is , ob tu sis, apice crenulato-dentatis; rhachi venisque hirtis;
stipite infernè lanato.
P . splendens. C . Gaudichaud. A n n . des Sc. nat. décemb. i 82 4 ; pag- 507 ; idem.
Gen e r. pag. 9 6.
Cibotium chamissoi! Kaulfuss. Enum. fil. p a g . 2 30, f. i 4 .
Dicksonia. Smith, ex R . Brown.
In insulis Sandwicensibus (W a h o u , ait. 300-350 h e x .) .
J ai consacré cette plante à M.™*: Louis de F reycinet, comme un
bien foible témoignage de ma respectueuse admiration.
Cette fougère, la plus belle de toute la famille, croît au sein des
forêts, dans les montagnes de l’île Wahou. D ’un tronc de 6 à 8 pieds
de hauteur (mais qui doit en acquérir davantage), sur 8 à 10 pouces
de diamètre, entièrement recouvert de longues écailles dorées, capillaires,
articulées, soyeuses ou laineuses, partent douze ou quinze feuiiies
glabres dessus, pubescentes ou lanugineuses en-dessous, tripinnatifides,
à pinnuies linéaires-lancéolées, subacuminées ; profondément pinnatifides
; à lobes obiongs, obtus, ondulés, crénelés ou dentés sur ies
bords et sur-tout au sommet ; les inférieurs un peu plus longs, subau-
riculés ; à sores marginaux au nombre de 6 -10 par lobes, situés au
sommet du rameau supérieur des nervures dichotomes ; à deux valves ,
l’une extérieure en vo û te , fixe; l’autre intérieure, operculiforme , mob
ile , s’ouvrant de haut en bas et de dehors en dedans; à sporanges
nombreux, pédiceilés, munis d’un anneau élastique. La coupe des pétioies
et des rhachis montre des vaisseaux médulliformes réunis en une
seule ligne ondulée et très-irréguiièrement contournée en fer à cheval.
D A V A L L I A C E Æ .
Feuiiies glabres; tiges rampantes, couvertes d’écailles rubanées, larges
et peitées à la base, capillaires au sommet ( i) ; deux à neuf vaisseaux
médulliformes libres, inégaux, dans ia coupe des pétioles.
{ I ) Le davallia ferruginea aut sinensis, des îles Mariannes, forme une exception remarquable.
Ses écailles non peitées sont à mailles articulées, dans le genre de celles des dicksoniées, e t ,
pour ainsi dire, comme si plusieurs écailles de ce dernier groupe s’étoient réunies par approche
pour n’en former qu’une seule.
B O T A N IQ U E .
D A V A L L I A , S m i t h .
I . D a v a l l i a p i n n A t i f i d a .
D . frondibus sparsis, petiolatis ; sterilibus ovato-lanceolatis , a cum in atis,
integerrimis, aut raro lob a tis, subpinnatifidis, margine revolutis, basi rotun-
dato-cuneatis ; fertilibus lineari-Ianceoiatis, a cuminatis, lobato-pinnatifidis ;
lobis serratis; caudice repente , squamoso.
D . pinnatifida. Cavan., Swarti. Syn. fil. p a g . i 30 ; Willd. Sp. p l. 5 , p a g . 4 6 5 .
Humata pinnatifida ! Cavan. Præl. n.° 130.
In insulis Mariannis ( Guam ).
Cette fougère grimpante , peut-être peu distincte du davallia heterophylla,
est caractérisée par des tiges filiformes , munies d’écailles peitées,
capiiiaires et presque soyeuses au sommet; des feuilles stériles pétioiées,
longues de 3 à 6 pouces, ovales-iancéolées , acuminées, arrondies ou
presque cunéiformes à la base; à bords ordinairement entiers, mais quelquefois
irrégulièrement ondulés, lobés ou pinnatifides inférieurement ou
dans toute leur longueur; à divisions entières; à sinus aigus : des feuilles
fertiies, linéaires-lancéolées, de même longueur, profondément pinnatifides
, à sinus arrondis; à iobes obiongs, dentés; à tégumens ovales,
alongés , pointus, situés au sommet du rameau antérieur des nervures
tertiaires, et libres dans leur moitié supérieure.
On trouve dans cette piante un des exemples les pius remarquables
des anomalies que peuvent éprouver ies fougères : ies feuilles stériles
entières dans toute ieur longueur, sinueuses, un peu dentées et rarement
fructifères à ia pointe , ont des nervures secondaires une et deux
fois dichotomes, parallèies ; dans celles qui sont lob ées, il se forme des
nervures tertiaires, également parallèles à la côte médiaire, ou ne formant
avec elle qu’un angle très-aigii, qui résultent des dichotomies d une nervure
secondaire plus développée ; ces petits rameaux, en apparence alternes ,
se subdivisent encore en deux parties, dont i’une , antérieure et supérieure
, donne naissance au sore, l’autre correspond au centre des dentelures.
Les tégumens sont ovales, libres dans leurs deux tiers supérieurs.
La coupe des tiges montre plusieurs vaisseaux médulliformes
irréguliers, dont deux plus grands ; celle des pétioies en a constamment
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