
sablonneux , et sur-tout aux influences atmosphériques précédemment
énoncées.
Parmi ies arbres, on compte des banksia, des eucalyptus, des melaleuca,
des casuarina, des mimosa, des o la x , des exocarpos et des xanthorrhaa
aux troncs résineux, si remarquables par leur organisation (i).
L ’espèce (x. arbórea) qui croît dans le voisinage du port, a des tiges
de six à huit pieds, couronnées de feuilles nombreuses, linéaires, très-
alongées, du centre desquelles s’élève une flèche de quatre à six pieds,
terminée elle-même par un spadice qui n’en a pas moins de trois ou quatre,
ce qui donne à cette plante singulière une élévation de deux à trois toises.
A côté de ces grands arbres qui croissent spontanément, doit être placé
le beau pin de Norfolk [araucaria excelsa), aux formes pyramidales, qui
orne les jardins et domine de toute part. Les végétaux que leur élévation
et leur aspect placent en seconde ligne , sont ies persoonia lanceolata, linearis
et nutans; le callicoma serratifolia, les hakea gibbosa etpugionijormis, les
isopogon anemonifoliiis et anethifolius; les grevillea sericea, linearis, juniperina,
mucroniilata, entre lesquels croissent abondamment les goodenia belUdifolia,
ovata, gracilis, stelligera, elongata, heterophylla, hederacea ; ie campanula
littoralis, les scavola microcarpa et hispida; les lobelia gracilis, purpurascens
et alata; les velleia dichotoma; les eriocalia major et minor, le ricinocarpus
pinifolia; les stylidium graminifolium, lineare et tenuifolium; ie gonocarpus te-
tragynus, le xerotes flexifolia; les restio complanatus, fastigiatus, et de nombreuses
fougères des genres pteris [p. vespertilionis et esculenta), dicksonia,
[ d. davallioides ) , notholana distans, lindsoea microphylla, davallia pyxidata;
plusieurs gleichenia, &c.
Les roches inondées du rivage, comme celles de tous les îlots de la
rad e, sont recouvertes de diverses fucoïdes, et notamment du cystoseira
trinodis, de Xencalium bullosum, précédemment observés dans la partie
occidentale de ce continent, et du varec moniliforme [cystoseira moniliformis),
décrit et gravé dans la Flore de la Nouvelle-Hollande de
M. de Labillardière, sous le nom de fucus moniliformis.
Les végétaux deviennent de plus en plus rares et maigres à mesure
qu’on se rapproche de la côte, où l’on ne trouve plus guère que des
( i) V o y e z articles Asphodeleoe (xanthorrhæa) et Cycadcoe.
restiacées, des stylidiées, des umbellifères ( aiorella ), des thymélées
[pimelea), 8cc.
Ils nous ont paru offrir généralement le même état de dégénérescence
sur la route sablonneuse et cependant humide de Botany-Bay.
Les bords de cette immense baie sont peuplés d’eucalyptus resinifera
( redgum ) et amygdalina, d’arigophora, de leptospermum, de metrosideros et
autres arbres de très-grande dimension, qui maintenant ombragent une
multitude de chaumières, des manufactures en tout genre. On y rencontre
aussi dans la plus grande abondance , des xanthorrhaa a résiné jaune
( X . hastUel), le lamia spiralis; les mimosa sophora, saligna et nigricans;
le xerotes longifolia, Xhoeinodoruin teretifolium, le genosiris fragilis, le drosera
pedata, le marsdenia suaveolens, le stackhousia monogyna, le chloanthes
stoechadis, le samolus littoralis; les hihhertia volubilis, diffusa et fasciculata;
le xyris juncea; les juncus vaginatus, planifoUus, plebeius; le lycopodium uli-
ginosum, Xisolepis proliféra.
A mesure qu’on avance de Parramatta vers Prospect-Hill et jusqu’au
premier dépôt militaire, la végétation paroît changer un peu : les eucalyptus
y sont nombreux en espèces, quoique plus clairsemés, et leurs dimensions
s’accroissent progressivement; les mimor« arborescens, les hanh-
s ia , les exocarpos, les casuarina mêmes, s’y montrent plus souvent; e t,
dans quelques localités, des espaces considérables sont presque couverts
des melaleuca linifolia, styphelioides, hyssopifolia , diosmafoUa, ericafolia,
nodosa, & c . , dont plusieurs sont chargés de loranthus, de viscum, et de plusieurs
plantes grimpantes des genres hillardiera, chorysema, kennedya, &c. ;
puis on voit paroître les daviesia acicularis, ulicina, corymhosa; ies metrosideros
lanceolata, linearis et pinifolia; le myrtus trinervia, des dodonaa
( d. triquetra, cuneata ) , &c.
Les lieux plus humides se tapissent de dianella, de cæsia; des arthropo-
dium minus , fmhriatum, paniculatum , et autres asphodélées; des stylidium
graminifolium, lineare ; de syngénèses du genre brachiscome, qui figurent
nos marguerites des prés, et des qui rappellent notre avcna sterilis.
Les terrains bas et souvent inondés sont peuplés des petits lobelia
fliiviatilis, inundata et purpurascens ; de dichondra repens, d’cpilobium, et des
lepidosperma gladiata, lateralis, &c.