
. ..
Wmim ihiliaim. M il!.; ïdrum tirisarum* , L. ; le lypcrus rotundits, E. ;
l asp/ioddiis iiihus, WilIJ., et Wisphodeius ramosas, L. ; le narcissus taiytta, L. ;
le ncottid spiralis*, Swartz. ; ì’aristoloc/iiapistolochia, L. ; le daphne laureola,
\e\ gnidium, L. ; les riimcx acetosa, acetosella et huccphalophorus, L. ; le
salsola soda, L. ; le chcnopodium fruticosum, L. ; Xolca europea, L. , d’un
pied au plus d’éie'vation ; les phlomis fruticosa et purpurea, L. ; les thymus
calamintha, L . , vulgaris et créticas, D e c .; les salvia hispánica, horminum
et officinalis, L. ; \ antirrhinum rnajus*, L. ; X antirrhinum villo sum*, E. ; le ver-
bascum osheckii, L. ; le horrago officinalis, L. ; les cynoglossum officinale e tpic-
tum, h . ^ïechium australe, Lam. ; convolvulus ahhxoides, h.f'hypocharis
radicata, L. ; le lactucaperennis vel sonchifolia, Willd. ; les senecio vulgaris et
crucafoUus . f . ; les centaurea calcitrapa et jacea, var. nigra, L. ; des carduus ;
les calendula incana, Willd. , , Desf. , c:î suffruticosa, Willd. ;
Xerigcron canadense, L. ; plusieurs espèces àcsscalnosa ; le ranunculus lullatus*,
L . , espèce très-commune ; Xiherisgibraltarica, Willd. ; les alyssum incanum*,
L . , et a. maritimum, Lam. ; les reseda alba et fruticulosa, L. ; Xerodium
cicutarium, L . , et Xe. rnalacoides ; deux espèces du gememalva; le ruta
graveolens, L .; le cucuhalus hehen, L. , à fleurs purpurines; le cotyledon umbilicus,
L. ; un crassula exotique, à feuilles ovales et arrondies au sommet;
pÎMÙevLTs saxífraga : des mesembryanthemum ; ie rubus saxatilis, espèce
couche'e, très-petite, à folioles lancéolées; ie parietaria lusitanien ; cpaécpxtis
variétés du lotus corniculatus ; et enfin, le ricinus africanus, arbrisseau assez
fort qui abonde dans ie voisinage des lieux cultivés, dans les fossés des
fortifications, et en général par-tout où il y a un peu d’humidité.
EX.VMEN ANALYTIQUE DES EAUX DE GIBRALTAR.
A i guade du Port.
Saveur................................................. o.
Odeur................................................. o.
Couleur............................................... o.
Teinture de tournesol....................... o.
----------de noix de galles................... o.
Eau de savon...................................... Flocons nuageux abondans.
Ammoniaque liquide......................... o.
Acide sulfurique................................. Très-légère effervescence.
Hydro c lilo ra te de b a r ite ...........
N itra te d ’a r g e n t ............................
O x a la te .acidule de potasse . .
S o u s-c a rb o n a te de s o u d e ...........
H y d ro ch lo ra te d’é ta in .................
, P ré c ip ité .assez abo n d an t.
. P ré c ip ité as.sez ab o n d an t.
. Idem.
. Idem,
. Idem.
II semble résulter de cet essai, que les eaux de Gibraltar ne renferment
ni acides libres , ni sels à base de fer et de cuivre. L’eau de
savon y décèle la présence d’une abondante quantité de sels terreux;
l’acide sulfurique , celle de quelques carbonates : les cinq derniers réactifs
prouvent q u elle contient aussi, et en assez grande quantité, des sulfates,
des hydrochlorates, des sels à base de chaux, de 1 extractif, &c.
Les renseignemens que je donne sur la nature des eaux de qiielque.s-
uns des lieux visités dans la campagne, sont incomplets et d’une
grande imperfection; cela tient au temps, qui m’a souvent manqué, et
plus encore à la disette des agens chimiques et des instrumens nécessaires;
aussi ne me suis-je déterminé à les placer dans ce travail qu’afin
d’éveiller l’attention des navigateurs sur ce point négligé jusqu’à ce jour,
et cependant d’une grande importance.
On ne peut douter en effet que les eaux qui arrosent un pays n’aient
une influence aussi grande sur la végétation que les localités , les latitudes
et les phénomènes météorologiques.
Grâce aux Vauquelin, aux Thénard, aux Gay-Lussac , aux D uiong,
et à tant d’autres chimistes dont la France s’honore, il est facile de
faire l’analyse des eaux. Et quel homme aujourd’hui, ^ u r peu qu'il
ait d’instruction , n’est pas au courant des théories de la chimie et de
la physique modernes
Mais cela ne suffit pas; il faut, lorsqu’on se met en voyage, songer
d’avance à ce genre d’observations, s’y préparer, et se munir des réactifs
et des vases nécessaires. A défaut des agens indispensables pour cette
étude, il seroit toujours très-utile de conserver de ces eaux, soit à l'état
naturel, comme on l’a fait dans la campagne de l ’Uranie, soit, après en
avoir étudié autant qu’il étoit possible les caractères physiques , à l'état de
concentration, en tenant une note exacte de la quantité qu’on a fait évaporer.