Le pteris guichenotiana ne jiaroît différer en apparence du pteris niicro-
donta que par les dimensions généralement plus réduites de toutes ses
parties. Mais un examen de détail ne tarde pas à démontrer une foule
de différences fournies par les pinnuies inférieures légèrement pétioiées
et tout-à-fait cordiformes à la base ; par les pinnuies moyennes et supérieures
égaiement cordiformes , mais dont le lobe du bord supérieur
avorte de plus en plus de bas en haut ; par ies nervures bifurquées
encore pius éloignées ies uns des autres, terminées dans les folioles
stériles par des dents obtuses ; enfin par les pétioles aussi fiavescens ,
mais à-peu-près quadranguiaires, ordinairement marqués d’un seul sillon
et garnis d’écailles diaphanes , dont le nombre et les dimensions d iminuent
progressivement de la base au sommet. Les vaisseaux médulliformes
sont réunis en une seuie ligne contournée en fer à cheval,
à bords rentrés , réunis.
S I I I .
!o . P t e r is EXCELSA.
P . frondibus bipinnatifidis bipinnatisve ( 5 -6-p eda f. ) ; foliolis lanceolatis
( 1 2-! 5-poIlicarib.) , profundè pinnatifidis v e l p inn atis ; laciniis (vel pinnis
coadunatis) lineari-Ianceoiatis, approximatis, su b fa lcatis, apice a cutis, serratis
( pollic.-sesquip ollic. ) ; rhachi stipiteque glabris.
( Koliïou» ou toiiïoui) incolarum.
In insulis Sandwicensibus ( 450-500 hexap. ).
Les Sandwichiens recherchent avec une sorte d’avidité les sommités
tendres et cassantes de cette fougère, qu’ils mangent crues. Ils lui donnent
le nom de couxoui (koiM»uè), qu’ils prononcent également uivuiaí.
Elle a des feuiiies bipinnatifides ou bipinnées, longues de 5 à 6 pieds;
à folioles de I 2 à I 5 pouce s, pétioiées à la b a se , sessiles au sommet ;
à pinnuies ou lobes Iinéaires-iancéolés, iégèrement faiqués , pointus et
dentés au sommet dans les pinnuies stériles comme dans celies qui sont
fertiles; à nervures dichotomes. Les vaisseaux médulliformes sont réunis
en une seule ligne contournée en fer à cheval tronqué, à pointes recourbées
en dedans.
Presque toutes ies espèces de ce groupe ont une analogie désespérante
pour l’observateur, qui est tenté de les réunir les unes avec les
autres. En effet, ies seuls caractères distinctifs qu’il puisse y apercevoir,
se réduisent au nombre des divisions et aux divers degrés de développement
de leurs feuilles. D ’ailleurs tout en elles est égal ; nervures
réticulées; écailies noires, épaisses, uniformes dans toutes les parties;
coupe ü-ansversale des pétioles à vaisseaux figurant un fer à cheval,
tronqué à ia base et à pointes non sensiblement rentrées, &c.
1 !. P t e r is t r i s t ic u l a .
P . tristicula. R a d d i, S yn . fil. Bras. p a g . . 5 ; idem, PI. Bras. pag. 4 6 , tab. Ó9.
In Brasiliâ ( Rio-Janeiro ).
Nous réunirons, sous cette dénomination, des variétés très-remarquables
qui se rapprochent beaucoup du pteris pedata /3 , R ad d i, Plant. Bras.
pag. 45 , tab. 66 his; du pteris tristicula. R a d d i, loc. cit. ; du pteris spi-
nuhsa, R ad d i, P/. Bras. pag. 4y , tab. 7 0 , qui conduit naturellement,
par une suite de variétés , au pteris spinulosa adultior, Raddi , ihd.
tab. 70 his; auxqueiles on pourra peut-être ajouter le pteris hrasiliensis,
R a d d i, ihid. tab. 68 , du moins pour les variétés que nous croyons
avoir,
12. P t e r is HRASILIENSIS.
P . frondibus ( 4-6-p edaI. ) sub b ip in n atis, basi tripinnatifidis ; pinms ( 6 -
p o llic . v el pedal. ) lanceolatis, a cuminatis, profundè p imiatifidis, inferioribus
bipinnatifidis; pinnulis (laciniis) lineari-Ianceoiatis ( 1-3-poIlic. ) , apice a cu minatis,
spinuloso-serratis ; infimis subpetiolatis, ovato-lanceolatis, acuminatis,
basi pinnatifidis; laciniis lan ceo la to -fa lca tis, a cutis, mucronatis, serratis.
P . hrasiliensis! R a d d i, Syn. fil. Bras. p a g . i 5 ; idem, P l. Bras. pag. 4/ , 'ab. 68.
Pteris reticulata! D e svau x , M a g . nat. Berol. p a g . 3 24 { i 8 i i ).
In Brasiliâ (Rio-Janeiro).
Cette belle fougère, haute de 4 à 6 pied sje t plu s, est tripinnatihde
à la b ase, bipinnatifide dans les autres parties ; à pinnuies longues de
6 pouces à I pied (variant à i’infini sous ce rapport comme sous tous
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