
parallèles à ia nervure médiaire, ont des tégumens brun-foncé qui n’atteignent
jamais ie sommet. Les rhachis sont ordinairement sinueux,
sur-tout vers l’extrémité des feuilles. On remarque aussi en ce point
que les folioles cessant d’être pinnées, deviennent successivement pinnatifides,
lobées, dentées, et enfin qu’elles finissent par ne plus représenter
que des pinnules semblables à celles des folioles inférieures. Les
tégumens, dans ce cas, éprouvent aussi de grandes modifications; ils
diminuent peu à peu de longueur, et finissent par disparoître sur les lobes
pour prendre une autre direction, c’est-à-dire que de perpendiculaires
qu’ils étoient avec ie rhachis des folioles , ils lui deviennent parallèles,
interrompus. C e qui démontre parfaitement la grande facilité qu’ont
ces piantes de modifier leurs formes.
J’ai consacré cette belle fougère au célèbre professeur Desfontaines,
comme un témoignage public de mon respect, de ma reconnaissance
et de mon attachement sans bornes.
L O M A R I A , W i l l d . — ■ S t e g a n i a , R . B r o w n .
1. L o m a r í a s p i c a t a .
L . spicata. Willd. Sp. pl. 5 , pag. 289.
O n o c le a spicata. Sw a r ti, Syn. fil. p a g . i 1 o.
Acrostichum spicatum. Linn. &c.
Belvisia spicata. M irbel.
Hymenolepis ophioglossioïdes. Kaulfu s s, Enum. fii. pa g . i 4 6 , tab. i , fig. 9.
In insulis Mariannis ( Guam ).
Nous pensons que c’est avec raison que MM. de Mirbel et Kaulfuss
ont fait un genre nouveau du lomaria spicata, dont nous avions aussi,
après M. Aubert Dupe tit-Thouars, constaté les caractères.
Cette plante croît abondamment à l’Ile-de-France et à l’île Bourbon,
à T im o r , à Rawak et aux îles Mariannes. Il ne nous reste que les échantillons
de cette dernière locaiité. Elle a des tiges rampantes, chargées
d’écaiiies brunes, rudes, denticulées; des nervures réticulées et la coupe
de ses pétioies marquée de 3-5 faisceaux médulliformes, inégaux, séparés
par des lacunes produites par le déchirement des tissus. Les écailles des
sores sont peitées, en ombrelles, à pédicelles de la longueur des spor
ranges.
2. L om a r ía c a p e n s i s .
L . capensis. Willd. Sp. pl. 5 , p a g . 291 .
O n o c le a capensis. Sw a r ti, Syn. fil. p a g . i ' 1.
Osmunda capensis. M a n t . p a g . 306.
A d C a p u t Bonæ -Spe i, cum sequentibus.
3. L o m a r í a d e n s a .
L . densa. Kaulfuss, Enum. fil. pa g . 151.
4. L om a r ía f u m i l a .
L . pumila. Kaulfuss , Enum. fil. p a g . 151.
Dans ces trois dernières espèces, qu’il est souvent difficile de distinguer,
tant elles sont polymorphes, les nervures sont bifurquées, et la
coupe des pétioies a 3-4 faisceaux médulliformes, inégaux, dont ies
deux antérieurs sont plus grands, courbes.
5. L om a r ía p o l y p o d io 'îd e s .
L . f r o n d i b u s fertilibus pinnatis; pinnis sessilibus, o b lon g is , ob tu sis, glabris;
rhachi stipiteque remotè squamatis ; indusiis margine lacinulatis ; frondibus
sterilibus breviùs stipitatis, pinnis latioribus.
L . polypodioïdes. D e sv ,, Gaudichaud, F l. des îles M a lo u in e s , in A n n . Sc. nat.
mai 182 5 , p a g . 9 8 .
L . antárctica! Carmich. Transact. Linn . 1 2 , p a g . 512.
Stegania alpina 0 latiuscula. Bory e t D u rv ille , in F l. M al. A n n . soc. linn. Paris.
1825, pa g . 597.
L . trichomanoides. De svau x, Prodr . A n n . soc. linn. Paris, juillet 1 8 2 ; , pag. 286.
In insulis Maclovianis.
Cette espèce a des feuiiies stériles, longues de 4 à 6 pouces ; des
feuilles fertiles, de 8 à 10 , à tégumens frangés, roux ; des pinnules
oblongues, aiternes, les inférieures et les supérieures plus petites ; des
nervures bifiirquées; des écailles foliacées, membraneuses , oblongues,
rougeâtres, analogues à celles du lomaria magellanica ; deux vaisseaux
méduiiiformes entourés d’une matière noire, compacte, ébénacée.
6. L oma r ía s e t ig e r a .
L . frondibus fertilibus pinnatis; pinnis sessilibus, valdè approximatis, linearibus
rhachique leviter lanuginosis ; stipite remotè dentato-tubercuiato,