
( menispermum ) , lYfou,.. ( croton ou rottkria ) , 1 «*)ao ^ pVemUfl ^ , ÎG iiofouintri^ct
(cassia t/iora), les iiiamaigoii et inc<.iii»igt)u.{aaiiu, (phyllanthus), iGjoup (amomùtn
rjngiber), l’<ugouy-.xi;.up-ta,w (amomum angustifoUum), le .1.0.11.0 (canna indica)
à racines jaunes, ie ...og..o-ofcu9ja.K. (canna indica) à racines incolores;
roi.o..kar), plante du genre dolichos ou phaseolus, à laquelle les Espagnols
ont donné le nom de aha,.Uo,p maculatum, pour la distinguer d’une autre
plante du même genre (dolichos ou canavalia) qui vient sur les sables
humides de la mer, et q u i, pour cela, porte le nom d’oka.,i,op tcu. ;
l’o...aaá¡;oi, (procris ve\ urtica)-, le (guilandina bonduc et g. bonducella),
nommé ongles de chat (uñas de gatos) par les Espagnols ; le pao...;
(pandanus), l’acofutc (cassia a la ta ) , le fcSougao (clerodendrim inerme) , le
p.gapaia3|i (crinuiii ) , le pa,.'TOg..lo..J déjà nommé , le ...ou...outou.j (hyptis), le g..ó.g..í
( kyllingia , ocymum et limnophila, &c. ) ; Xyerha santa maria ( artemisia vulgaris),
apportée des îles Philippines par les navires espagnols.
Viennent enfin les plantes qui pourroient servir au commerce et aux
arts de ces peuples.
Les premières, ainsi que je l’ai déjà dit précédemment, sont venues
augmenter inutilement, ou à-peu-près , les richesses végétales des îles
Mariannes ; de ce nombre sont ies cotonniers , ies indigotiers, les
rocouyers, &c.
Les essais qu’on a faits pour extraire ies produits utiles de ces végétaux
, ont tous réussi, et cependant leur culture est à-peu-près abandonnée ;
ce qui ne seroit sans doute pas arrivé, si l’archipel des Mariannes eût
été situé dans une position pius favorable pour le commerce, ou s’il
eût appartenu à une nation plus industrieuse ou moins riche en colonies
que ne l’étoit alors l’Espagne.
Les écorces de plusieurs plantes dicotylédones fournissent des fibres
tenaces qui sont journellement employées à Guam. A leur tête doit être
placée celle du balibago des Espagnols ( pagou, ) , dont le liber sert à faire
des hamacs, des réseaux, des cordes de toutes ies dimensions : nous
citerons ensuite ies e¿„.¿ et ies Saug-Jo,.g , dont anciennement les habitans
de ces îles formoient leurs ceintures ( ), les lignes et filets destinés
à être imprégnés d’eau de mer , à l’action de laquelle ils résistent
plus long-temps; les ..o.ino.. , »55» et lagaU.., du genre ficus; le gapit-attayah
(daphne)-, plusieurs urticées ( ) des genres urtica, procris
ou boehmeria, &c.
Les principales monocotylédones dont les feuilles donnent aussi des
fibres très-fortes, sont : l’oegag (pandanus), qui sert à faire des nattes,
des chapeaux, des paniers et autres vanneries; l’aiaca (musa), plante
apportée de Manille sous ce n om , et qui doit être Eaïj des îles C a ro lines
; le pigaa (bromelia aiiatias) à fibres soyeuses d’une rare beauté et
qui offrent une très-grande résistance, &c. On fabrique avec le brou
du cocotier ( ..io..k ) , des cordes, des grelins, et même des câbles, qui ré-
sistentlong-temps à faction de l ’eau salée. Les longues racines de cet arbre
sont aussi utilement employées à faire des liens divers.
Il faudroit, pour compléter cette énumération de plantes utilisées aux
îles Mariannes, signaler de nouveau le ...akthjii (brug. gymnorhiia ), le bup-6o..g
( rhiiophora mangle et r. mucronata ) et le gagoa ( casuarina indica ) , qui servent
à tanner les cuirs connus sous le nom de cuirs bruns; le ka„,afct;ii,
mimosa (inga) dulcis aut javana, Decand., employé aux mêmes usages,
et qui donne des cuirs jaunâtres ; et enfin, parmi les plantes tinctoriales,
le bois du iîêouhao ( guilandina ), l’écorce de la racine du ( morinda ), &c.
Malgré le dessèchement d’une partie du terrain des montagnes et la
diminution de la plupart des rivières , feau est fort abondante à Guam.
La côte Est sur-tout en est profusément fournie, nommément à Pago,
à Tarofofo et à Ynarahan. Les sources de ces rivières partent toutes
de la partie volcanique des montagnes , o u , comme celle de P a g o , du
point où se réunissent le terrain ancien du centre et celui qui a été
produit par la volcanisation.
Les rivières d’Umata, d’A gagna, & c . , situées sur ies côtes Ouest et
Nord-Ouest, sont également fort importantes. L ’eau qu’elles fournissent
est fraîche et pure vers leur source ; mais arrivée dans les savanes,
sur un plan horizontal , où elle coule lentement, se charge d’une
grande quantité d’extractif et de matières salines dont le sol est toujours
imprégné, elle perd en même temps sa fraîcheur et son agréable
sapidité.