
5. J u n g e rm a n n ia a d ia n t o ïd e s .
J. adiantoïdes var. 0 latifolia. Schwoeg.
In Brasilra (R io -J an e iro ).
6- J u n g e rm a n n ia s p h a g n i .
J. sphagni var. minor. Schwoeg.
In insulis Sandwicensibus.
7. J u n g e r m a n n ia d ic h o t o m a .
J. dichotoma. Swart-q, Flor. Ind. occid.
Diversa h furcatâ contra Weberum in Hist. musc, hepat. Schwoeg,
In Brasilia ( Rio-Janeiro ).
8. J u n g e rm a n n ia s e r r u l a t a .
J. serrulata var. 0 major. Schwoeg.
In Brasiliâ (R io -J an e iro ).
Les autres espèces bien distinctes sont ies jungermannia stolonifera des îles
Sandwich; platyphylla ,capilligera, sinuata et phyllanthos, deRio de Janeiro;
connata, de Pisang; serpyllifolia, des îles Mariannes; transversalis, des îles
Moluques; spinulosa et stereocaiilis, des îles Malouines.
M A R C H A N T I A , L i n n .
1. M a r c h a n t ía p l a ty c n em o s .
M . receptáculo semineo multifido; laciniis cuneiformibus, fronde pedun-
culum superante lineari dichotoma porosa. Schwoeg.
In insulis Mariannis, Maclovianis et in Brasiliâ ( Rio-Janeiro).
Marchantiæ androgynæ jamaïcensis iconem dillenianam quoad frondes exactè
refert; sed receptáculo fisso, non lobato et habitu frondis teneriofe, junger-
inanniæ hypophyllæ fronde vix crassiore, à dillenianâ i l lâ , et vero etiam ab
exemplis Swartzianis jamaicensibus, valdè differt. Frondis margines inæquales ,
proininentiis minutissimis distincti, nec tamen crenati. Frondes unciam sesquial-
teram aut binam longæ. Pedunculus semiuncialis.
2. M a r c h a n t ía p o l ym o r p h a .
M . polymorpha 0 radiis brevioribus. Schwoeg.
In insuiis Maclovianis.
C ette belle marcbantie, trouvée en pleine floraison, offre des expansions
foliacées à lobes vert-foncé ondulés sur ies bords : elle est chargée,
à sa surface supérieure, de petits points glanduleux, blanchâtres.
Les fleurs femelles (i) partent d’une sorte de petite rosette calicinale
foliacée, sessile; elles sont en ombelles longuement pédicellées, marquées
en-dessus de neuf côtes rayonnantes, terminées au bord par autant
de lobes. En-dessous et entre chacun de ces lo b e s , se trouve une loge
longitudinale, du centre à la circonférence, formée de deux membranes
tégumentairesparallèles, minces , diaphanes, jaune-paille, qui renferment
de trois à six fleurons (2), tous fertiles, fixés au centre et couchés entre
les tégumens. Ces fleurons sont eux-mêmes composés d’une sorte de
calice campaniforme, à quatre divisions à-peu-près régulières, d’une texture
très-délicate , bianc-diaphane. C e calice renferme un sac ovuIaire(3),
longuement pédicellé, verdâtre, entier et ovoïde avant la fécondation,
mais qui se déchire irrégulièrement au sommet pour donner passage aux
séminules. Ces derniers corps ont l’aspect de poussière jaune très-ténue ;
vus au microscope, iis ont paru former de petites coques diaphanes,
sphéroïdes, marquées d’un point noir et d’une sorte de cicatricule brun-
clair (4) ; ils sont fixés par ie point noir sur des filamens nombreux , très-
ténus, laineux ou soyeux, articulés, et doués d’un mouvement contractile
qui paroît se perpétuer jusqu’au moment de l’entière dessiccation de la
plante (5).
Les origomes (6) sont sessiles; ils offrent des espèces de cônes renversés
en forme d’entonnoir très-évasé, sessile, disséminés à la surface
(1) Linnæus et presque tous les botanistes, jusqu’à H edw ig , les ont prises pour les^organes
mâles. Je pariageois cette erreur en décrivant cette plante ; mais Hedwig a demontre que ce
s o n t l e s o r g a n e s f e m e l l e s . ^ , i
(2) Je les prenois pour les étamines ; en e ffe t, les séminules ont la forme, la couleur et plusieurs
des propriétés du pollen.
(5) Masse pollinique i
(4 ) 11 y a b e a i T C o u p d ’ a n a l o g i e e n t r e c e s c o r p s g l o b u l e u x e t c e u x q u e n o u s a v o n s o b s e r v e s
polyphysa. Koyez pag. 160 et 161. , i
(5) Dè s qu’on échauffe ces filamens ou qu’on les humecte par les vapeurs de 1 haleine, ils
reprennent quelque temps encore leurs mouvemens contractiles.
(6) Gaertner ne reconnoît pas ces organes pour être ceux de ia génération. 11 pense que ce
sont des bourgeons. M. de Mirbel leur a conservé le nom Sorigoma, donné par Necker.
Je les avois décrits comme organes femelles des marchantia.
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