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nou.s, les pohqiodium [dryiuir'ui) liiiihti, schkuhni, wiUdcnowii, gaudi-
:h.:udii. N e . . . . Nous indiquerons plus tard les causes et pour ainsi
dire les lois qui régissent ces trauslonuations (i). Ou concevra aussi
tort bien que les nervures et les sores doivent éprouver des luodiiica-
tions relatives à la forme des lobes ou des folioles : plus les lobes ou
toiioies sont multiplies, plus ils sont étroits et profonds, et plus le
nombre des sores est restreint ; on peut établir que ce nombre est en
raison directe du développement des lobes, et que leurs dimensions sont
en raison inverse de ce même nombre.
Les nervures subissent aussi un rapprochement marqué dans toutes
ieurs parties.
Le drynaria linn,ri a ses lobes à bords entiers; ils sont ondulés ou
crénelés dans le d. willdawwii, et dentés sur le d. gaudichaudii. Mais
1 obsers'ation nous a montré mille faits de transformations plus extraor-
üinaires. D ailleurs, le d. willdenowii, qui sert d’intermédiaire aux x/.
hnruri et gaudichaudii, nous en.iournit des exemples. En effet, ses lobes
inférieurs, qui sont aussi les plus larges , ont ieurs bords entiers; ceux
qui les surmontent les ont ondulés ; enfin les lobes du sommet sont de
plus en plus dentés ou crénelés, et de manière à former une transition
narureiie de cette plante au drynaria gaudichaudii.
Si ces modifications extrêmes d’un tvpe essentiellement primitif, sont,
ainsi que nous ie pensons, adoptées comme espèces, il faudra de toute
nécessité chercher des caractères différentiels ailleurs que dans la nature
de la substance, la forme des lobes et le nombre des sores de ces végétaux.
Dans ce cas, nous pensons que la longueur, la consistance et
la couleur des écaiiles pourroient être envisagées comme des indices
assez constans. Ainsi elles sont courtes, brunes , rudes et cassantes dans le
drynaria linnæi des Moluques; longues, rousses, capillaires ou rubanées,
sîexibjes, presque diaphanes et ciliées, dans le drynaria willdenowii de
i Üe-de-France, et a-peu-près semblables dans ie drynaria gaudichaudii
pohp. diversifolium I) des îles Moluques. Mais si i’on admettolt d’aussi
étonnantes transformations que celles des feuilles, ne pourroit-on pas aussi
i l ) VcTéirz ia Tiovt de la page z j i .
f-
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supposer une altcralion sensible dans les écaille.s? C e ia se trouve peut-
être sullisamment démontré par les exemples que nous venons de citer il) .
La coupe transversale des bases pétiolaires dans toutes ces variétés
montre de 8 , io à 12 faisceaux médulliformes disposés en cercle; les
deux supérieurs sont plus grands.
1 8 . P o l y p o d i u m D I V E R S I F O L I U M .
P . d i v e r s i f o l i u m ! R o b . B r o w n , P r o d r . p a g . i 4 6 .
D r y n a r i a g a u d i c h a u d i i . B o r y , A n n . d e s s c . n a t . 5 , p a g . 4 7 D ' 4 -
I n in s u l i s M o i u c c i s ( R a w a k ) .
1 9 . P o l y p o d ium p e c t in a t u m .
P . p e c t i n a t u m . L i n n . S p . p l . i > 4 5 ; L a m a r c k , E n c y c l . 5 , p a g . 5 2 c , S w a r t r ,
S y n . f i l . p a g . 3 4 ; W i l l d . S p . p l . 5 , p a g , 1 8 0 ; P l u m . F i l . t a b . 8 3 - , id em
A m e r , p a g , 2 6 , t a b . 3 7 .
I n B r a s i l i â ( R i o - J a n e i r o ) .
Deux faisceaux fibreux médulliformes au centre des pétioies noirs,
cassans, de cette espèce, de la suivante et probablement de toutes
celles qui appartiennent à cette section.
2 0 . P o l y p o d ium p l u m u l a .
P . f r o n d i b u s s u b p in n a t i s ; p in n i s a l t e r n i s , l a n c e o l a t o - l i n e a r i b u s , o f a r u i t s , c i l
i a t i s ; s t i p i t i b u s r h a c h i b u s q u e t e n u i s s im è p u b e s c e n t i b u s : . s o r i s s o l i t a r i i s ,m i n u r s .
P . p l u m u l a . W U ld . S p . p l . 5 , p a g - ‘ 7 8 ! R a d d i , P l . B r a s . p a g . i S , t a b . 2 - .
f . 1 .
P . p a r a d i s e æ . L a n g s d . e t F i s c h . I c o n . f i l . t a b . i i ; R a d d i , S v i l 6 1 . p a g . t .
Le seul faisceau fibreux méduiliforme que montre quelquefois ia coupe
pétiolaire des fougères de ce groupe, résulte certainement de ia rcur.iun
de deux".
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'A r 'f4
21. P o l y p o d iu m in c a n u .m.
P. in c . in u m . Air«r/q, S y n , fil. p a g . 25; Wil/d. S p . p l . 5 , p . 1-4: A i i . C r v y t ,
p a g . 1 8 8 , t a l ) . 1 1 , b .
I n B r a .s i l iâ ( R i o - J a n e i r o ) .
(1) Voyez la note à la page 2-1.