
La plante étant sèche, l’épiderme de la marge qui enveloppe les sores,
affecte l ’aspect tégumentalre : mais on auroit tort de prendre cela pour
un véritable tégument, c’est-à-dire, pour une production essentielle de
la nervure; elle est toute épidermoïde. [D . geniculata, Raddi, Plant.
Bras. tab. 5 !)
M A R A T T I A , S m i t h .
1. M arattia lævis .
M . lævis. Willd. Sp. pL 5 , pag. 6 6 ; Swartz, hl- P^’g- ' 68; Smith, Icon,
ined. p a g . 4 p ; R a d d i, Syn. fil. Bras, p a g 2 ; idem PI. Bras. tab. 8 4 ; Schk.
C ryp t. tab. 152.
M . sporangis pedicellatis.
In Brasiliâ ( Rio-Janeiro ).
Cette espèce se distingue encore par de petits corps appendiculaires,
squamiformes, capillaires , fournis par les nervures de la face supérieure.
A N G I O P T E R I S , Z/oFi-A/.
I. Angiopteris evecta.
A . evecta. Hoffm. ; Willd. Sp. p i. 5 , p a g . 6 9 ; Schk. C r y p t. tab. 150; Hook, et
Grev. Icon . fil. tab. 36.
Clementea palmiformis. Cavan. Præl. 1802,11.° 1 1 6 4.
Polypodium evectum. Forst. Prodr. n.° 438.
In insulis Mariannis (U m a ta ) .
Je n ai jamais rencontré cette fougère à l’état arborescent, ainsi que
1 indiquent les auteurs (i). Elle se compose généralement de huit ou
dix feuilles [frondes) radicales, hautes de 9 à dix pieds et plus, engainantes
à ^a base, bipinnées, à pinnules entières, longues de 4 à
6 pouces, inégaies et arrondies à la base, légèrement pétioiées, dentées
et acuminées au sommet (les dentelures existent sur toute la longueur,
mais elles disparoissent par le développement des sporanges). Les sores
sont situés au sommet des nervures, près du bord des folioles; ils se
composent de 7-9 sporanges disposés sur deux rangs parallèles très-
rapprochés : ces sporanges, qui alternent entre eux, sont des sortes de
capsules à deux valves articulées ou soudées à la base et dans presque
( i) D après les raisons établies page 240 et suivantes, il est démontré que cette plante est
susceptible de devenir arborescente ; peut-être ne l’ai-je rencontrée que dans les périodes du
premier âge!
toute leur face extérieure, ouvertes dans leur bord supérieur. Avant leur
parfait développement, ils sont entourés de poils blanchâtres [squamæ)
articulés, caducs.
Ainsi que nous i’avons précédemment exprimé (p a g e 2 6 7 ) ,, les
pétioles des premières et des secondes divisions, ainsi que la naissance
des nervures principales, sont aiternes et se font remarquer par un
amas charnu de tissu cellulaire v e r t , tendre, cassant , tandis que tout
le reste de la plante est plus ou moins membraneux, tenace.
C ette superbe fougère habite les montagnes des îles Mariannes ; eile
a été cueillie vers ia source du torrent principal qui alimente la
rivière d’Umata.
V . O S M U N D A C E Æ , R . B r o w n .
Toutes ies fougères de cette classe se distinguent par des poils écailleu
x , filiformes, articulés, qui recouvrent ies tiges, quelquefois les
pétioles et ies feuilles, et donnent à ces parties un aspect tomenteux,
velu ou laineux; par des vaisseaux médulliformes réunis en un seul corps
entier ou demi-circulaire, de plus en pius ouvert de bas en haut, où
enfin il finit par ne pius former qu’une ligne légèrement courbe.
T O D E A , W i l l d .
1. T odea a fr ic a n a .
T . africana. Willd. Sp. p l. 5 , pa g . 7 6 ; Swartz, Syn. fil. p a g . 162; Schk. C ryp t.
p a g . i 4 8 , tab. i 4 / .
Acrostichum barbarum. Linn.
Osmunda barbara. Thunb. Prodr. p a g . 1 7 1 ; R . Brown, Prodr. pa g . 163.
A d C a p u t B o næ -S p e i, et in Novæ-Hollandiæ orâ orientali.
J’ai trouvé d’abondantes quantités de cette fougère à l’état presque
arborescent, dans ia Nouvelle-Galles du Sud (Nouvelle-Holiande), sur
le revers occidental de la chaîne des Montagnes-Bleues, désigné par le
nom de Cox-Pass. Son tron c , si je me le rappelie b ie n , est baut
de i8 pouces à deux pieds (souvent moins, mais susceptible, je crois,
d’acquérir de plus fortes dimensions) sur 6 à 8 pouces de diamètre;
il m’a paru être composé de la base persistante des feuilles.