
6 pieds de longueur, sur une à six lignes au plus de diamètre; des
nervures alternes, droites en apparence, simples et paralièies; des écailles
lancéolées, réfléchissant les couleurs de l’iris; phénomène qui est dû à
la décomposition de la lumière, par des lames vitreuses, transparentes,
très-minces, situées entre ies mailles réticulées, anguleuses (4-5-6-gones)
du squelette fibreux de ces écailles.
La coupe des pétioles dans toutes ces espèces, montre deux faisceaux
libres, arrondis, de fibres médulliformes.
1. Vit t a r ia e n s i f o r m i s .
V . frondibus fa scicula tis, erectis, linearibus, acutis ( 6-8-poiIic. ) , sufafai-
ca tis; soris marginalibus.
V . ensiformis! Sw a r ti, Syn. fil. p a g . 109; Willd. Sp. pî. 5, pa g . 4 o 6 ; Schkuhr,
C r y p t . tab. i o i , fig . b.
In insulis M oiuc c is ( Rawak ).
Les écailles de la tige sont très-petites, lancéolées, épineuses ou dentées
sur les bords.
2. V it t a r ia p l a n t a g in e a .
V . frondibus fa sciculatis, e re c tis, lineari-Ianceoiatis ( 5 -6 -p o lI ic .) , subfalcatis;
soris marginalibus.
V . plantaginea! Bory, Itin. 2 , pag. 323 ; Willd. Sp. pl. 3, p a g . 4 o 6.
Vittaria rigida! Kaulfuss, Enum. fil. pa g . 193.
In insulis Sandwicensibus ( A lt . 3 50-400 hexap. ),
Cette espèce, très-voisine de la précédente, offre, à peu de chose
près, les mêmes dimensions, les mêmes écailles, &c. Elle en diffère
pourtant par ia disposition redressée de ses feuilles généralement droites,
un peu pius minces et plus larges ; par des nervures q u i, ioin d’être continues
de la base au sommet, comme cela paroît exister dans ies autres
espèces, partent toutes de la nervure médiaire et divergent parallèlement.
3. V i t t a r i a e l o n g a t a .
V . frondibus fasciculatis, pendulis , linearibus ( i 5-1 8-pollic. ) , acutis.
V . elongata! .Swarti, Sy "- fi*- P^g- ' 09 ; -R. Brown, Prodr. p a g . 153; Willd. Sp.
pl. 5, p a g . 4 o ô .
In insulis Mariannis (Guam) insulisque Mauritianâ et Borboniâ.
Malgré ia grande disproportion de longueur qui existe entre notre
espèce et le vittaria elongata observé à l’Ile-de-France, lequel n’avoit pas
moins de 3 à 5 pieds, nous croyons devoir ies réunir, bien persuadés
que cette différence doit être attribuée à l’influence atmosphérique des
lieux qui les produisent.
Les écailles, dans cette variété, sont longues de 4 à 6 iignes.
P T E R I D E Æ .
P T E R I S , L i n n ., Sm i t h , S w a r t z .
C e genre, qui offre de nombreuses espèces, est, comme tous íes
autres, susceptible d’être divisé en sous-genres très-n atu rels, dont les
caractères principaux seroient tirés de la disposition des tiges portant des
feuiiies éparses ou fasciculées, de celie des nervures, de la coupe des
pétioles, et sur-tout de l’organisation des écailles, qui, jusqu’à présent
encore , paroissent fournir les indices les plus constans.
D é jà , pag. 275 , nous avons fait pressentir futilité de ces divisions ,
et nous les établirions dès à présent, si nous ne nous étions imposé
fobiigation de ne généraliser ici que pour les fougères de nos herbiers.
Nous nous bornerons donc à dire que le pteris pedata et toutes les
espèces du même groupe ( p e d a t o p t e b i d e æ ! ) ont des feuilles éparses,
à nervures réticulées, à pétioles noirs, cassans, offrant dans leur coupe
la figure assez régulière d’un fer à cheval, d’un U ou d’un V ; des écailles
fibreuses, épaisses et brunes au centre, celluleuses, membraneuses,
rousses et diaphanes sur ies bords : ies pteris indica , microdonta, guiche -
notiana, &c. ( c a l o p h y l l o p t e r i d e æ ! ), à feuilles fasciculées , pinnées ; à
nervures parallèles , simples, fourchues ou dichotomes vers ie sommet;
à écailles celluleuses et membraneuses dans toutes leurs parties, flavescentes
; à vaisseaux méduiiiformes en fer à cheval sinueux : les pteris
h r a s i l i e n s i s , furcata , tristicula, spinulosa, &c. (q u ’on devroit peut-être
placer à la suite des piérides de la i.'''’ section ), à feuilles fascicuiées,
à nervures réticulées, toutes à écailles brun-foncé, uniformes dans toutes
leurs parties; à vaisseaux médulliformes semblables à ceux de la section
précédente : les pteris scabra, palustris et alata, à feuilles fasciculées; à
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