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230 V O Y A G E A U T O U R D U M O N D E .
1 3 . H y p n u m m i n u t u l u m .
H. minutulum. Schw ag ., Walktr-Arnott, png. 64..
In insulis M o iuc c is ( Pisan g ).
1 4 . H y p n u m a d u n c u m .
H . aduncum. Schwoeg., Walker-Arnott, pag. 68.
In insuiis Maclovianis.
L E S K E A , S p r e n c ., H e d w .
1. L eskea F1.EXILIS.
L . flexilis. Schwag.
Hypnum flexile. Walker-Arnott, p a g . 60.
Jlmiou.
In insuiis Sandwicensibus (A l t . 350-450 hexap. ).
2. L eskea c e s p it o s a .
L . cespitosa. Schwag.
Hypnum cespitosum. Walker-Arnott, pag. 62.
In Brasiliâ (R io -J an e iro ).
3. L e s k e a p u n g e n s .
Leskea pungens. Schwoeg. in Litt. priore.
Hypnum aduncum. Schwceg. in Litt. priore.
Hypnum pungens. Walker-Arnott, pa g . 66.
In insuiis Sandwicensibus (A lt . 500-400 hexap. ).
4 . L e s k e a v a r i a .
L . varia. Schwag,
Hypnum varium. Walker-Arnott, pag. 63.
In Brasiliâ (Rio-Janeiro).
P O L Y T R I C H U M , H e d w .
I . PO LY T R ICH UM TORTILE.
P . tortile. Schwceg, Walker-Arnott, pa g . 7 2 .
In insulis Sandwicensibus ( A lt. 300-400 hexap. ).
2. POLYTRICHUM JUNIPERINUM.
P . juniperinum. Hook., Schwag., Walker-Arnott, pag. 70 .
In Novæ-Hollandiæ orâ orientali ( Port-.I»ckson ) , et in Brasiliâ (Rio-
Janeiro ).
F I L I C E S , J u s s i e u .
Ayant fait de nombreuses collections de fougères, ies ayant étudiées
sur ies lieu x , vivantes et dans leurs différens états de développement,
il m’a semblé qu’il ne seroit pas superflu de donner ici le résume de
mon travail sur ies plantes de cette intéressante famille recueillies pendant
le voyage de la corvette l’Uranie. Ces notes et ces aperçus généraux
offriront peut-être peu d’intérêt, peu d’u tilité ; mais iis rappelleront
à i’attention des botanistes quelques parties jusqu’à présent négligées de
ces végétaux, divers points imparfaitement étudies de leur organisation,
de ieur développement, de leur classification méthodique, &c.
Je n’ai ni l’espoir ni même ia pensée d’aplanir les difficultés sans
nombre qui embarrassent encore l’étude des fougères ; de rectifier toutes
les erreurs de synonymie qui se sont glissées dans quelques ouvrages
généraux sur ces cryptogames ; je n’entreprendrai point de suppléer par
des remarques nouvelles à la multitude de faits qui ont échappé à l'observation
des naturalistes, ni de coordonner ceux qui sont encore épars
dans leurs écrits sur cette branche de la science : une pareille tâ ch e ,
indispensable dans un travail entrepris sur ies fougères du globe, seroit
au-dessus de mes forces, et d’ailleurs m’éloigneroit trop du but vers
lequel je me propose d’arriver, de ne présenter que des considérations
qui me paroîtront neuves, et de n’emprunter aux connoissances déjà
répandues que ce qui sera indispensable pour l’intelligence de mon
travail. Afin de procéder avec méthode et de repandre le plus de clarté
possible sur ce sujet, je suivrai l’ordre de développement des végétaux
en général.
J’examinerai donc successivement, i." I e s racines; 2.° les tiges; 3." les
feuilles [frondes] (i) et leurs divisions; 4." les écailles; 5.” quelques
parties accessoires qui ne paroissent pas sans imjiortance; 6.° les organes
( i) 11 seroit temps, je c ro is , d’apporter dans cette partie de la botanique une réforme néces-
saire, et de nommer tige ce q u ï est réellement tig e , feuille ce qui est feuille , & c . Dan s ces
généralités, comme dans les développemens en français que je donnerai aux descriptions de
ces plantes, j’ emploierai, ainsi que l’ a déjà fait M. D e c a n d o lle , les noms de ra cine, de tig e ,
de feuille, de pé tio le , & c . , en ayant soin de placer à côté ies noms que I usage a trop long-
temps conservés.
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