février Ics joumaux périodiques, la censure des mesures jiolitiques
économiques du père de cette fam ille , qui déleiidait sous des
peines [lécuniaires l’alternation du prix et 1 exportation des
grains. Ceci n'aurait rien d’é tran g e , si les presses étaient libres.
Nous avons vu les ordres originaux du Directeur suprême et
du Ministre, adressés aux Lieutenants-gouverneurs, pour qu’ils
eussent à permettre l ’extraction des grains à des individus désignés
, dont les uns avaient le mérite d’avoir été avec rapidité
de district en district pour la nomination des députés, et les
autres étaient des associés des ministres eux-mêmes.
« Il ne nous reste plus qu’à examiner la légitimité de ce libelle
diffamatoire envers les villes, intitulé Constitution de l ’E ta t ; et
nous demandons Jiar qui cette constitution a été formée, et d’après
quels pouvoirs? On nous répondra, qu’à l ’élection de ces
soi-disant députés de la comique con v en tion , n’out concouru
d’autres électeurs que les élus des lieutenants-gouverneurs qui
agirent sous l ’impulsion des doctrines du Directeur suprême,
pour la nomination d’individus désignés. Par une conséquence
jiécessaire, tout est nul et de nulle valeur. En vue de vérités
si palpables, hésiterious-nous encore à éloigner les obstacles qui
s'opposent à notre félicité présente et fu tu r e , et à la formation
d’un code légal qui assure nos droits? Non , nous sommes résolus.
Qu’il tremble celui qui oserait s’opposer à de si justes
mesures, et qu’il sache que l ’effort des hommes libres est d’une
impétuosité différente de celle des mercenaires. Rappelons notre
origine araucaiiienne; et tous unanimes à suivre l’exemple de
ces guerriers valeureux, sur[)assons-Ies dans la connaissance de
la justice cle notre cause, e t, pleins d’enthousiasme, n acceptons
que la liberté ou la mort.
<i Pour soutenir cette déclaration avec une ferme confiance,
nous implorons la protection divine, e t , comptant sur ses secours
, nous engageons mutuellement nos v ie s , nos fortunes et
notre honneur sacré.
P A R T IE H I S T O R IQ U E , CH A P . X I . 201
« Salle de l’assemblée des peuples libres de la province de la Concepcion , le Ftivrier
10 décembre 1822. »
Esteban Manzanos, député de la Concep c ion,— Felis Antonio
Vasquez de Novoa , député de Los Angeles. — José Salvador
P a lm a , député de Puchacay. — Francisco de Binimilis, député
de Quirihuc. — G regorio Moreno, député de San Carlos.
— Fernando F igu e ro a , député de Parral. — Julián X a rp a ,
député de Rero. — F ra y Pablo Rivas, député de Talcahuano.
— Pedro José de Z añ a r tu , député de Canquenes. — Juan
Castellón , député de Coelemo. — Pedro José del R io , député
de Chillan.
VAs sem b lé e de Coquimbo à Messieurs tes membres de Í illustre
assemblée de la province de la Concepcion.
>< Les nobles sentiments de cette capitale calqués sur ceux
((ue déploient les dignes habitants de cette héroïque province
ne devaient faire espérer d’autre résultat que celui-là même
qui engage V . S. à sceller cette devise; ou le Chili sera réintégré
daus ses d ro its , dout il a été privé par un égoïsme morte
l, ou la mort immortalisera l ’illustre mémoire des fils de la
justice ; tel est le serment q u e , pleins de l’enthousiasme h on orable
et généreux des hommes lib r e s , les habitants de cette
vertueuse cité ont prononcé solennellement les 20 et 21 décembre
, après avoir entendu la sainte invitation que lui ont faite
V. S ., de prendre part dans une lutte qui ne peut manquer
d’avoir la sanction impartiale du monde civilisé.
« Ceux qui aujourd’hui se félicitent de parler pour la première
fois à V . S., pour se précipiter dans les bras de leur amitié,
sont les membres qui composent provisionnellement l ’assemblée
que le voeu général de cette capitale a établie spontanément
au milieu des acclamations pour soutenir, comme une