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Loc. ; les montagnes Bleues, près le port Jackson ( L e s s o n ) ;
les liords du détroit de d’Entrecasteaux ( B i e d l e y ) .
P lamciie L B. Un des plus glands individus du Poranthera microphjlla en
fruit, de grandeur natiiielle. D ’autres individus plus jeunes , cpie j'ai observés depuis
que cette planche est gravée, ont généralement des tiges plus courtes, plus
rameuses du bas , et garnies de feuilles plus nombreuses et plus larges; cet échantillon
est celui recueilli par M. Lesson. Fig. I , llciir mâle; fig. a , sépale; fig. 3, portion
du disque glauduleu-v, avec un des pétales et une ét.amine; fig. 4 , anthère;
fig. 5 , une des écailles qui remplacent l'ovaire; fig. 6 , fleur femelle; fig. y, un des
styles bifiirqiiés, dont chaque branche est terminée par un stigmate; fig. 8, fruit entier,
vu en dessus, fig. 9 , une des coques, ouverte.
Obs. Les caractères que nous avons tracés de ce genre et les
descriptions des espèces ne laissent aucun doute sur sa position
daus la famille des Eupliorbiacées ; il est seulement étonnant
que ce genre , qui paraît assez commun à la Nouvelle-Hollande,
et surtout aux environs du port Jackson , n’ait pas été plus anciennement
reconnu pour appartenir à cette famille. La des-
crijition de Rudge ne pouvait nullement, il est vrai, mettre sulla
voie, car il n'a connu que la fleur mâle, qu’il a considérée
comme une fleur hermaphrodite, et dont il a décrit le pistil
d’après le rudiment qui existe seulement dans ces fleurs, de
manière à éloigner toute comparaison avec les Euphorhiacées.
Les caractères que je donne ici de ce genre ne s’accordent
pas non plus complètement avec ceux indiqués dans la note
que j ’ai publiée sur ce sujet dans les Annales des sciences
naturelles, tom. 29. Un examen [dus attentif m’a montré en
effet que les fleurs mâles étaient toujours inférieures aux fleurs
femelles, et que chaque loge de l’ovaire renfermait deux ovules.
Ces caractères rapprochent surtout ce genre de I’Awdeachnf. ,
dont il diffère essentiellement par les filets de ses étamines libres
jusqu’à leur base, et par la singulière structure de ses anthères,
structure qu’on ne retrouve dans aucun autre genre
d’Enphorbiacées. Enfin l’uniformité de son port, de son inflo-
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rescence et de son habitation, en fait un des groupes les plus
naturels de cette famille.
M O N O T A X I S
F l o r e s monoici ad apices ramulorum fasciculati,
centralis quincjuepartitus, plerumque femineus , rariùs
masculus, exteriores quadripartiti masculi, bracteis involucrati.
F l o r e s m a s c u l i . C a l y x 4-5 partitus, sepalis lanceolatis,
in præfloratione valvatis. P e t a l a alterna 4-5,
brevè imguiculata, hastato-triloba, lobis inferioribus arcuatis,
convolutis,sepalisbreviora.Glandulæ4-5 , sepalis
oppositæ ( an petalis exteriores?), oblongæ, subclavatæ,
apice crassiores, truncatæ vel bidentatæ, sepalis adpressæ.
S t a m i n a 8 - i o , eadem serie disposita ; filamentis capillaribus,
basi in membrana infumJibuliformi 8-10 nervia
connatis; antheris lobis subglobosis, rima semicirculari
dehiscentibus, longèdiscretis, connecti voin ramis duobus
elongatis, divaricatis vel reflexis partito. Pistilli rudimentum
nullum. F l o s f e m i n e u s . C a l y x , P é t a l a et G l a n d u l æ
ut in floribus masculis. O v a r i u m sphæricum, trilobum,
læve. S t i g m a t a tria e basi bifida, sessilia, undique fim-
briato-papillosa. F r u c t u s tricoccus; cocci bivalves monospermi.
Seminalævia,oblonga, supernècaruncula conica
notata. — FIerbæ glaberrimæ, graciles, e basi ramosæ.
annuæ? foliis alternis vel superioribus oppositis ternisve,
distantibus , floribus parvis , ad apices ramulorum
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