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Ir'l.
IKZARDS CAMKLÊ0N1ENS
blanche , d'un gris terne, sans taches. Cette coque est
calcaire, mais très poreuse. On croit que cette circonstance
les met en rapport avec l'air extérieur, et
qu'ils sont perméables pendant le développement des
germes, dont Vallisnieri et Carus (i) nous ont fait
connaître les details.
§ I I I . HABITUDES ET MOEURS : DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE
DES ESPÈCES DE CAMÉLÉONIENS.
D'après les considérations générales que nous avons
présentées dans les deux articles qui précèdent, il
nous reste peu de détails à donner sur les habitudes
qui sont propres aux Caméléoniens. Cependant nous
croyons devoir les rappeler en abrégé.
Leur conformation extérieure et leur organisation,
étudiées d'avance, indiquent la plupart des singularités
qui les caractérisent. Ces Sauriens ont le corps
comprimé de droite à gauche, supporté par quatre
pattes grêles, élevées, rapprochées du centre et non
séparées du tronc sous un angle droit, et leurs cinq
doigts sont réunis en deux faisceaux inégaux formant
la pince, ce qui offre un caractère unique dans
l'ordre des Sauriens, et même dans toute la classe
des Reptiles. Leur queue conique est préhensile et
enroulante , mais seulement en dessous ; leur peau est
granuleuse ou sans écailles détachées , leur dos et leur
ventre forment une carène ou ligne saillante. Leur
téte grosse, pyramidale, anguleuse, est supportée par
un cou très court et semble s'unir aux épaules, les
( l ) Tabuloe, illustrantes, cah. 3, pl. 8,
o r SAURIENS CHÉLOPODES. ,Q 3
yeux très pos sont recouverts par une paupière unique
dont 1 ouverture circulaire, très contractile et dilatable
semble remplir l'office d'une pupille externe
et Ils offrent cette faculté des plus singulières , de se
mouvoir rapidement, ensemble ou séparément, de
maniere a se diriger chacun dans un sens différent,
un en haut, 1 autre en bas ; celui-ci en avant, cet autr^
Z ^ T T ' T ' toutes les
a u j e s directions, sans que la téte éprouve le moindre
déplacement Les oreilles sont toujours cachées sous la
peau et non distinctes ; les narines latérales ; la bouche
excessivement fendue au-delà des yeux; la lan.ue
vermiforme, terminée par un tubercule, est tellement
protractile, que, projetée hors de la bouche, elle
semble depasser en longueur celle de la totalité du
Nous avons parlé en détail du changement de couleur
qui sopere dans l'épaisseur de la peau de ces
a « , et des opinions émises par les auteurs pou
de se gonfler pour rester arrondis et boursouflés
La structure des pattes et de la queue des Gaméles
Perroquets. Leur queue leur sert, pour a nsi d^re
d un cinquième membre. On conçoit qu'ils ne peuven
m urirni nager; q„e lorsqu'ils sont descendus su
le sol ou poses sur une surface plane , ils éprouvent la
plus grande difficulté dans leur marche. Void L ma
mere toute bizarre dont un Caméléon pos sur s
quatre p.,, 3 commence à se mouvoir p L chang
d é p l a c e : s II veut élever le membre Lérieur du
REPTTIJ.S , III.