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4 4 4 LÉZAlîDS VARANIEWS
du museau , leur orifice est allongé, oMique, à demi
fermé en avant par la peau ; écailles du dos disposées
par bandes ; elles sont très serrées ; leur forme èst
ovale-oHongue, saillantes au milieu et comme bossues,
entourées d'un limbe granulé. Les dents maxillaires
postérieures sont fort droites. Les pattes de derrière
sont robustes, droites et entières. Ce genre comprend
des espèces d'Afrique et des Indes occidentales.
4° Le Psammosaure a été aussi séparé des autres
Sauriens, sous le nom composé du grec, et c[ui signifie
Lézard des sables. C'est M. Fitzinger qui l'a désigné
ainsi. Il aurait pour caractères : Narines situées au
devant des yeux, présentant des orifices allongés,
oblicjues ; écailles du dos semblables à celles des Polydédales
; queue arrondie, mais sub-triangulaire vers
la pointe ou extrémité libre.
On verra par la suite, dans les articles consacrés
aux descriptions d'espèces, et par la synonjanie que nous
en donnerons, combien Wagler a du faire violence aux
lois généralement admises dans les méthodes naturelles
pour distribuer ainsi en cpatre genres les sept espèces
qu'il a rapportées à cette division des Thécoglosses. En
eifet les Varaniens ne nous semblent pas susceptibles
d'être partagés en plus de deux genres naturels, ceux
de Varan et d'Héloderme. On a bien proposé d'établir
des distinctions parmi les espèces qui composent
le premier; mais les caractères sur lesquels elles reposent,
caractères cjui sont tirés de la conformation
de la queue , de la position plus ou moins avancée des
narines sur les côtés du museau , ou bien de quelques
légères différences dans la f -. orme des dents , ne nous
paraissent pas oii'rir assez d'importance , assez de va-
OII SAUniENS PliATYNOTES. 44 ^
leur pour servir à faire séparer des animaux qui se
resseml)]ent tant d'ailleurs.
Car , il faut bien le dire, cette rondeur que présente
la queue de quelques espèces est loin d'être parftiite.
Il existe toujours un certain a])latissement dans cette
queue, qui n'est pas nonplus absolument dépourvue
de la crête ou carène plus ou moins développée dans
les Varans qui ont cette partie terminale du corps
comprimée. Si maintenant nous considérons les dents ,
nous voyons qu'elles changent de forme avec l'âge ;
que le Varan du Nil, par exemple, avant de les avoir
tuberculeuses les a comprimées , comme celles du Varan
Bigarré, ou quelque autre, que l'on a placé dans un
genre différent. Enfin, peut-on raisonnablement séparer
d'une manière méthodique deux espèces, parce que
l'une a les narines situées au bout du museau, et l'autre
à égale distance de l'oeil et du bout du nez , quand
surtout il en existe une troisième chez laquelle ces
narines ne sont situées ni au milieu ni au bout des
côtés du museau, mais positivement entre ces deux
points ?
Contentons-nous d'indiquer ces différences, mais
ne nous en servons pas pour établir des divisions, et
par cela même créer de nouveaux noms. Ce serait
augmenter sans nécessité les difiicultés déjà trop
nombreuses dont la science est hérissée.
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