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3 a 4 LÉZARDS GECKOTIENS
récoltes faites par M. Geoffroy, pendant la memorable expedition
française en ce pays. On doit ceux dont elle s'est enrichie
nouvellement à deux officiers de marine distingués, MM. Joannis
et,lores, auxquels les sciences naturelles sont loin d'être étrangères.
Observations. Ce Platydactyle se trouve représenté dans deux
des planches du grand ouvrage sur l'Egypte, mais non d'une
manière parfaitement exacte dans l'une et dans l'autre. Cependant
il est vrai de dire que le portrait de la planche première
du supplément n'offre d'inexact que la forme convexe des tubercules
des flancs, lesquels devraient être coniques ; au lieu que
les deux figiu-es de la planche n" 5 , représentant encore cette
espèce sous le nom de Gecko annulaire, et de variété du Gecko
annulaire, ont des ongles à tous les doigts, quand elles ne devraient
en offrir qu'au troisième et au quatrième de chaque
patte. Le dessinateur a commis une autre erreur, en faisant une
pupille ronde à ce Gecko , chez lequel elle est bien certainement
vertico-oblongue. 11 paraît aussi que les modèles de ces figures
étaient des individus décolorés, car elles n'indiquent pas la
moindre trace des taches blanches du dos dont nous avons parlé
dans la description.
10. PLATYDACTYLE DE mLKLmm..Plalj-daciflusDelalandii.
Nobis.
CARACTÈBES. Tubercules dorsaux simples, ovales, très faible"
blement carénés ; ceux des côtés du corps coniques. Bords du
trou auditif non dentelés.
SYNONYMIE ?
DESCRIPTION.
FORMES. Ce Platydactyle diffère des deux précédens: i^ence
que l'ouverture externe de son oreille est plus étroite que la leur,
et que le bord antérieur n'en est nullement dentelé ; 2° en ce que
les tubercules mêlés parmi les petits grains de la peau de son dos
ne sont ni lenticulaires , comme chez lePlaf^^ydactyle d'Egypte, ni
relevés en fortes carènes et entourés à leur base d'autres petits
tubercules, comme on l'observe dans le Platydactyle des murailles.
Les tubercules qu'on voit sur le dos d u Platydactyle de Delalande
sont simples, ovales, et un peu en dos d'âne. Il y en a d'un peu
plus forts, affectant une forme conique, le long de la partie su-
OU SAURIENS ASCALAliOTES. G . PLATYDACTÏLE. I I . 3a 5
périeure des flancs. La queue de cette espèce est, comme celle
du Platydactyle ordinaire, hérissée en dessus et latéralement d'écailles
épineuses, composant six séries longitudinales très régulières.
COLORATION. Les individus que nous avons observés présentent
une teinte générale d'un brun fauve clair.
DIMENSIONS. Les dimensions du plus grand d'entre eux sont
celles-ci : Longueur totale .- i5 " 7"'. Tête. Long. 2" 7"' ; haut, i" 3"';
larg. 2"; Cou. Long. 8"'. Corps. Long. 5" 7"'. Memb. ant. Long. 3".
Memb. post. Long. 4'. Queue. Long. 6 " 5"'.
PATRIE. Delalande, à qui nous dédions cette espèce de Platydactyle,
l'a le premier envoyé au Muséum de l'île de Ténériffe.
Plus tard on l'a reçue de celle de Madère, par les soins de
M. Gallot; et en dernier lieu, du Sénégal, par M. Delcambre.
Observations. Nous avouons qu'il existe une très grande ressemblance
entre ce Platydactyle et les deux précédens. Pourtant
nous croyons bien qu'il constitue une espèce particulière.
C'est aux naturalistes qui auront l'occasion de l'étudier sur un
plus grand nombre de sujets que nous n'avoas pu le faire, à vérifier
les caractères que nous lui assignons ici.
11. LE PLATYDACTYLE DE MILBERT. Platydactylus Milbertii.
Nobis.
CARACTÈRES. Bords internes des trous am^iculaires dentelés. Tubercules
des parties supérieures du corps égaux, ovales et simplement
convexes. Queue annelée de noir. Un trait de la même
couleur derrière chaque oeil.
SYNONYMIE. Platj-dactj-lus Americanus. Gray. Synops. hr Griffith's
Anim. Kingd. tom. 9 , pag. 44.
DESCRIPTION.
FORMES. Ce qui distingue particulièrement cette espèce des
deux précédentes, c'est l'égalité qui règne' dans la grosseur des
tubercules des parties supérieures de son corps.Ces tubercules qui
sont ovales dans leur contour, et dont la surface est convexe,
sans offrir la moindre trace de carène, ne laissent que très peu
d'intervalles entre eux. Ils sont disposés de manière à former dix
séries longitudinales sur le cou, douze sur le dos et huit seulement
sur les reins. Il existe encore deux autres séries le long de I r.
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