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L É Z A R D S CROCODILIENS
Crocodilus Lucius. Cuv. Ann. mus. Hist, natur. torn, to, pae 28
pi. I . % . 8, et pi. 2, ilg. 4. ' 1 b .
Crocodilus Lucius. Tiedm. Oppel und Libosch. Nafurg, de? Amphib.
pag. 58 , tab. 4.
Alligator Lucius. Merr. Ampli, pag. 84 , spec. i.
Crocodilus Lucius. Cuvier, Ossein, foss. pag. Sa, pi. i fig 8 et
i5, et pi. 2, fìg. 4.
Jlligator Lucius. Bory de Saint-Vincent, Diet, class. Hist. nat.
toni. 5, pag. 100.
Alligator Lucius. Fitzing. Glassif. Rept. pag. 46, spec. 3.
Crocodilus Lucius. Hai-lan. Amer. Herpet. pag. 69.
Alligator Lucius. Cuv. Règn. anim. tom. 2 , pag. 28.
Alligator Mississipensis. Gray, SjTiops. Rept. part, i pag. 62
spec. I. r- O I
Alligator Lucius. Griff. Anim. Kingd. tom. 9 , pag. 106.
DESCRIPTION.
F o r m e s . On distingue aisément cette espèce d'avec ses congénères,
à la forme de sa tête dont le contom- horizontal ne represente
pas un triangle isocèle, mais mie figure subovale,
très oblongue et tronquée en arrière. Cela vient de ce que le¡
côtés , presque parallèles , ne se rapprochant que très insensiblement
l'un de l'autre à mesure qu'ils avancent vers le museau. C'est
à partir de la huitième ou de la neuvième dent supériem-e qu'ils
commencent à se cintrer pour opérer leur jonction. Cette forme
dans le contom- de la téte, jointe à la dépression qu'offre sa partie
anteneure, donne à celle-ci mie certaine ressemblance avec le
museau d'un brochet, d'où le nom spécifique sous lequel Cuvier
a le premier désigné ce Caïman.
La tête a en longueur totale le double de sa largeur postérieure.
Son diamètre transversal, au niveau de la huitième paire
de dents d'en haut, est d'un quart moindre que celui pris à la
commissure des mâchoires. Le dessus du museau serait parfaitement
plat si l'extrémité n'en était pas un peu renflée, et les côtés
faiblement abaissés sur leur extrême bord. Sa surface , sans être
precisement raboieuse, est inégale, particulièrement à droite et
a gauche en arrière des narines. Les bords internes des orbites
forment chacun uii bourrelet ou une carène arrondie , qui se divise
, à son extrémité antérieure, eu deux branches fort courtes.
o u SA0RIENS ASPIDIOTES. G. GAÏMAN. 1. '] ' ]
Entre ces deux branches commence un sillon , plus ou moins
profond suivant les individus, lequel se continue jusqu'à la moitié
du museau environ. On remarque sur le front mie arête tianchante
qui le partage longitudinalement en deux. On n'en voit
pas là de transversale comme chez les trois espèces suivantes. La
paupière supérieure renferme dans son épaisseur une lame osseuse
triangulaire, qui n'en occupe à peu près que la moitié antérieure.
Les ouvertures extérieures des narines sont dès le premier âge
séparées l'une de l'autre par une branche osseuse, ce qui n'a lieu
à aucune époque de la vie dans les auties Caïmans. Les bords
des mâchoires sont légèrement festonnés.
11 y a en tout quatre-vingts dents, quarante en haut et quarante
en bas. Celles des dix premières paires supérieuies et de la
sixième sont les plus petites. Les plus fortes sont les quatrièmes,
les cinquièmes, les huitièmes, les neuvièmes et les dixièmes.
Toutes les autres ont une grosseur moyenne. Les premières dents
de la mâchoire inférieure, les troisièmes, les quatrièmes, les
onzièmes, les douzièmes et les treizièmes sont fortes, les sept
dernières le sont moins; et les secondes, les cinquièmes, les
sixièmes, les septièmes, les huitièmes, les neuvièmes et les dixièmes
sont petites.
Les trois doigts du milieu, aux pattes antérieures, sont réunis
par une membrane dans la moitié de leur longueur ; le pouce
l'est au second doigt, à sa base seulement, et le cinquième doigt
est libre.
Il y a une palmure entre tous les doigts des pieds de derrière,
mais le bord libre en est fort échancré en demi-cercle.
Deux carènes osseuses seulement , laissant entre elles un
certain intervalle , surmontent la nuque. Elles sont très élevées et
la base en est ovale. Devant elles, se trouvent de petites écailles
carénées , formant deux rangées transversales. On en compte
aussi quelques-unes à leur droite et à leur gauche. ïl existe trois
paires d'écussons cervicaux placées à la suite l'une de l'autre. La
dernière est de moitié plus petite que chacune des deux premières.
On voit ensuite une écaille carénée sur chaque épaule,
puis viennent les plaques dorsales, dont il y a dix-huit rangées
transversales. La première se compose de deux plaques ; la seconde
et la troisième de quatre chacune ; les deux suivantes de
six; les six qui viennent après, de huit; la deuxième et la qua-
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