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LEZARDS CROCODILIKNS
DESCRIPTION.
FORMES. Ce qiii rend cette espèce reconnaissable à la premiere
vue, c'est d'abord la forme trapue de son corps, comparativement
à celui de la plupart de ses congénères, puis la brièveté de ses
doigts et de ses membranes natatoires postérieures , enfin la tuberculosité
des écailles qui revêtent ses flancs, aussi bien que les
côtés et le dessus de son cou.
Le pourtour de sa tête offre la figure d'un triangle isocèle fort
allongé ; les mâchoires sont par conséquent assez effilées. La longueur
de cette partie du corps, à proportion de sa largeur, varie
comme dans tous les Crocodiles, suivant l'âge de l'animal, ainsi
que nous le prouvent trois têtes que nous avons maintenant sous
les yeux, qui sont longues : l'une de vingt-sept, l'autre de vingtet
un , et la troisième de dis centimètres. La grande et la petite
n'ont que deux tiers de fois plus de longueur que de largeur,
tandis que le diamètre longitudinal de l'autre et de la moyenne
est double du transversal. Deux de ces têtes appartiennent à deux
individus entiers de nos collections ; la troisième, et en même
temps la plus grande, fait partie d'un squelette.
Le Crocodile rhombifère al es bords latéraux de la tablette de
son crâne relevés de manière à former u.ne espèce de bomTclet de
chaque côté. Son chanfrein est assez fortement bombé, ce qui
fait qu'à cet endroit la mâchoire supérieure est très arquée en
travers, plus que dans aucune autre espèce. Deux arêtes osseuses,
partant chacune de l'angle antérieur d'un oeil pour rapprocher,
à peu de distance delà, leurs exti'émitésl'une de l'autre , figurent
la moitié antérieure d'un losange , dont les bords internes des orbites
, relevés en carènes, forment la moitié postérieure. Toutefois,
on doit dire que cette figure rhomboïdale n'est'pas pai'faitement
régulière , attendu que les bords orbitaires ne se touchant
pas, elle est ouverte en arrière. Les trous dont le crâne est percé
sont presque circulaires ; leur diamètre est d'mi tiers moindre
que celui des orbites. La surface plane de la tête présente des
enfoncemens vermiculiformes plus ou moins profonds. Au-dessus
de la neuvième dent, on remarque un renflement transversal de
chaque côté de la ligne médio-longitudinale de la mandibule.
Ce renflement transversal est séparé d'un autre qui est placé un
OU SAURIENS ASPIUIOTES. G. CJiOCODItE. I. tjq
peu obliquement en arrière du trou nasal par une fosse dontJe
fond est raboteux.
Les côtés de la mâchoire supérieure sont fortement renflés à
partn- des sixièmes dents jusqu'aux onzièmes. Les échancrures
qui servent de passages aux quatrièmes dents inférieures sont
tres profondes. Les bords des mâchoires offrent des festons bien
prononces; en haut, ils sont garnis de dix-sept dents de chagüe
cote, et en bas, de quinze, également à droite et à -uche
Parmi les dents supérieures, ce sont les premières qui L t le^
plus petites et les secondes et les septièmes qui sont les pi t
grandes. Ala mâchoire inférieui-e, à l'exception des quatrièni"
et des dixièmes qui sont assez fortes, elles se trouvent être toutes
a peu près de la même longuem-.
Le coin antériem- delà paupière supérieure contient un rudiment
de lame osseuse.
Le cou est gros et arrondi ; le corps épais et large. Les membres
ont plus forts et les doigts plus courts que ceux des autres cToco
diles. On ne voit pas la moindre trace de palmure aux patede
devant. Celles de derrière ont leurs doigîs externes r é u ^ '
t " L w ^^^^^^ encore est-elle fort courte entre le second e î l
La queue est carrée à sa base; ce n'est que vers le second tiers
de sa longuem^ qu'elle commence à se comprimer latéraleml
La nuque porte en travers rme rangée de quatre petits Ïus
Sur e cou, il existe six plaques ovales et fortement c
nees : quatre d entre elles sont placées sur une ligne transversal
légèrement arquée ; les deux autres sont situées côte à Z Z
n e i . celle-ci. Le bouclier du dos n'a pas une grande largeur o
s compose decai les carrées, proportionnellement plus petite
qu cenes qiu revêtent les mêmes parties chez les J t r e .Cr Z
di es. On remarque que les carènes qui surmontent lon.itudi
na einen ces écaillés sont toutes aussi peu élevées les uneTanet
a^res. Elles forment dix-huit séries transversales , étant uTom
b e de deux pour la première, de six pour les onze suivant s "
de quatre pour les six dernières. ' '
Jusqu'à son neuvième cercle écailleux, le dessus Hp U
cenes du dos. Un en conserve que deux Ipc l.t» •
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