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8 2 6 LÉ ZARDS GECKOXIENS
chaque flanc. Les écailles caudales sont polygones, verticillées,
imbriquées, plates et la plupart égales. Les plus fortes d'entre
elles forment huit ou neuf bandes transversales placées à une
certaine distance les unes des autres, depuis la naissance de
la q u e u e jusque vers la moitié environ de son étendue. Celle-ci,
qui est assez effilée, entre pour la moitié dans la longueur totale
de l'animal. La plaque rostrale est rectangulaire. Derrière
elle, c'est-à-dire sur le bout même du museau, on en remarque
deux autres de figure carrée. Chacune d'elles, avec la rostrale
, la labiale la plus voisine de celle-ci, et deux autres petites
plaques placées en arrière, circonscrivent l'ouverture nasale, qui
est petite , latérale et circulaire.
Le méat auditif est ovale , offrant de petites dentelures en scie
tout autour de son bord interne.
Les scutelles qui garnissent les deux m;>choires ne présentent
rien qui distingue le Platydactyle de Milbert de ceux du même
groupe que nous avons fait connaître avant lui.
La pupille est oblongue et verticaltment située.
On n'aperçoit d'écaillés crypteuses ni au-devant de l'anus, ni
le long des cuisses. La conformation des doigts est la même que
dans les autres Platydactyles Dionyx.
COLORATION. Le Platydactyle de Milbert est d'un gris blanchâtre,
mélangé de brun sur le dessus du corps et des membres.
Un trait brunâtre partant de l'oeil et passant au-dessus de
l'oreille, va aboutir à l'épaule. Des anneaux noirs entourent l'extrémité
de la queue, sur le reste de l'étendue de laquelle et çn
dessus se montrent des bandes transversales de la même couleur.
DIMENSIONS. L'exemplaire dont nous donnons ici les dimensions
est le seul que nous nous soyons encore trouvé daiJB le cas
d'observer.
LONGUEUR TOTALE. 8" 4"'. Téie. Long. i"5"'; haut. 5"'; larg. i".
Cou. Long. 5"'. Corps. Long, i" 8"'. Memh. ant. Long, i" 3"'.
Memb. postér. Long. 1" f'. Queue. Long. 4" 6"'.
PATRIE. Cette espèce nous a été envoyée de New-Yorck par
M. Milbert.
Observations. C'est une des nombreuses découvertes erpétologiques
dont la science est redevable au zèle de ce naturaliste
voyageur. Nous croyons bien que l'espèce mentionnée par M. Gray,
sous le nom de Platj-daclj-las Americanus, dans le Synopsis placé
à la suite du neuvième volume de la traduction anglaise du Règne
OU SABWENS ASGALABOTES. G. PLATÏDACTYLE. 1 I . 327
animal de Cuvier, est la même que la nôtre. Cela nous paraît
d ' a u t a n t plus probable qu'il l'indique comme étaWic d après un
individu de notre collection. Ce serait alors le meme sujet dont
il vient d'être question, car le Musée n'en possède pas un second
individu.
B. Hétérolépidotes fissipecles Têtronyx.
( Gecho, Gray; Platjdactjlus
a, Wagler; Platjdactylus 7, Wiegmaim.)
Ces Platydactyles ne manquent d'ongles qu'aux quatre
pouces. Leur paupière ou mieux la peau cjui recouvre le
globe de l'oeil ne renferme pas dans son épaisseur une lame
cartilagineuse, ainsi que cela s'observe chez les Dionyx. 11
règne aussi moins d'inégalité dans la longueur de leurs
doigts que dans ceux de ces derniers. Les tubercules , qui
sont semés au niilieu des petites écailles qui revêtent la peau
des parties supérieures du corps sont plus nombreux.et
moins forts que ceux des espèces appartenant au groupe
précédent. Les seuls individus mâles offrent des éoadies
crypteuses, soit au devant de l'anus, soit le long des cuisses
en dessous. Il faut cependant en excepter l'espèce appelee
Guttatus , dont la femelle est pourvue de pores anaux , de
même que le mâle. Ces Platydactyles Tétronyx ont generalement
des formes moins ramassées que les Dionyx.
Leur queue surtout est plus grêle, plus effilée que cella de
ceux-ci. C'est à eux que FiUinger a réservé le nom générique
de Platydactylus , M. Gray les a réunis dans une subdivision
du genre Platydactyle à laquelle il donne le nom
de Gecko. Wagler et M. Wiegmann les ont aussi distingues
des autres Plactydactyles sans toutefois leur donner de nom
particulier. Nous connaissons cinq espèces de Platydac
tyles Tétronyx auxquelles il faudrait en ajouter deux
autres, celles que M. Gray a indiquées comme nouvelles
dans son Synopsis Reptilium, imprimé à la suite de la
partie erpétologique du Règne animal de MM. Pidgeons et
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