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ll5o LEZAHDS GECKOTIENS
MEUKEM , en 1820, place les Geckos dans la classe
(les Pholitlotes , et dans la première des cinq tribus ,
celle des Marcheurs { Gvadientia) ; mais il fait une
même sous-tribu, sous le nom d'Ascalabotes, d'un
grand nombre de genres qui n'ont entre eux que des
rapports très éloignés ; car il y place les Iguaniens avec
les Geckos.
Nous ne mentionnons ici que pour mémoire les ouvrages
de LATREILLE , qui adopta le travail et les descriptions
de Lacépède dans la petite édition du Buffon,
publiée en 1801 , et qui ne fit que changer les noms
déjà employés par les auteurs dans les familles naturelles
du règne animal , ouvrage qu'il publia
en 1826.
En 1826, M. FI T Z I N G E K , dans sa nouvelle classification
des Reptiles , a feit, comme nous l'avons dit,
une tribu particulière de ceux qu'il nomme MONOPNÉS
ÉCAiLLEUx , et qu'il distingue ainsi des Testudinés et
des Cuirassés (i). Ces Reptiles monopnés écailleux sont
eux-mêmes partagés en deux sous-tribus. Ceux dont
les branches de la mâchoire inférieure sont soudées
entre elles , qui sont les vrais Sauriens, tandis que
ceux qui ont ces pièces séparées et distinctes à la
symphyse forment la sous-tribu des Serpens. Dans le
tableau synoptique qu'il en donne, pag. 11 , il distingue
de suite les ASCALABOTOÏDES , auxquels il assigne pour
caractère la présence d'une seule paupière ; et il en
donne le tableau synoptique que nous allons copier et
qui présente en abrégé la marche suivie par l'auteur.
( 1 ) Voy e z tome 1 d u présent ouvrage, p. 27g.
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o u SAURIENS ASCALAOBTES. 2 j i