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LÉZAHDS CKOCODIUENS
diliens celui enfin que, dans son premier mëmoire insere dans
les Archives de Wiedman . il considérait comme le Caïman mâle,
et que plus tard, dans les Annales du Muséum et dans les Ossemensfoss.
les.ilamieux fait connaître comme type de sa premiere
variété du Caïman à paupières osseuses.
TOTALE x.g". Téle. Long. I8"; haut. 8" ; larg. antér.
à 5 ; poster, i,". Cou. Long. i3". Corps. Long. 40" ; haut. i3" •
larg. 17'. Memb. antér. Long. Memb. poster. Long. 3o".
Queue. Long. 58".
Nous possédons quatre autres jeunes sujets appartenant à cette
varíete, qui ont de vingt-neuf à quarante-huit centimètres de
long.
rjRIÈTÈ B.
Caractères. Une seule rangée de plaques nuchales, séparée
des cervicales par une ligne d'écailles relevées en pointe. Les
arêtes dorsales des deux séries longitudinales et médianes moins
hautes que les latérales. Deux écussons seulement composent la
quatorzième, la quinzième et quelquefois la seizième bande transversale
du dos.
S y n o n í ' m i e . Crocodilus aquaticus Ceilonicus mas , Séba , tom I
pag. 166, tab. io5, fig. 3.
Crocodilus trigonatus, Schneid, Hist. amph. fase, secund. p. 161.
Crocodilus Gronovius , Zoophil. p. 10, n" 38.
Cejrlan Crocodile var.from Seba. Shaw, General, zool. tom. 3
part. I, pl. 58. '
Crocodilus palpehrosus. (Seconde variété). Cuv. Ann. mus.
Hist. nat., tom. 10 , pag. 38 , pl. 2, fig. i, et Ossem. foss., tom. b,
part. 2 , pag. 4 , tab. 2 , fig. i.
Crocodilus Trigonatus. Tiedm. Oppel imd Libosch, naturgesch.
amph. pag. 66, tab. 7.
Champsa irigonata. Wagl. System, amph., pag. 140.
Alligator palpehrosus. Far. Gray, Synops. Rept. , part, i
pag. 63.
DESCRIPTION.
FORMES. La tète des individus,' apparLenant ¿1 cette seconde
variété, a de longueur quatre cinquièmes de plus que de largeur.
Son étendue, du bout du museau à l'angle aulcrieur de
] ou SAURIENS ASPIDIOTES. G. CAÏMAN. I.
I l'oeil, est d'un tiers plus grande que de ce dernier point au
] bord postérieur de l'occiput. D'après ces dimensions , il est
I aisé de voir que, dans cette seconde variété, la tète est pro-
I portionnellement plus longue que dans la première. La mâ-
¡i choire supérieure a, en largeur, un peu plus du double auî
dessous de l'angle antérieur de l'oeil qu'au niveau de la troisième
paire de dents d'en haut. Elle est fort aplatie dans le premier
tiers de sa longueur , et offre deux arêtes qui, en s'ecartant un
tant soit peu l'une de l'autre, s'étendent depuis l'angle antérieur
de l'oeil jusqu'au-dessus des huitièmes ou neuvièmes dents
supérieures. A l'exception d'une petite échancrure qu'on remarque
sur le milieu de son bord postérieur, la tablette du
crâne ressemble tout-à-fait à celle de la première variété. Ici,
il n'y a véritablement pas, comme chez cette dernière, deux
rangs de plaques nuchales, mais im seul composé de quatre
pièces, lequel est séparé des écussons cervicaux par une série
de cinq ou six petites écailles relevées en pointes. Nous ne comptons
non plus que quatre bandes de plaques cervicales au lieu
de cinq. La seconde de ces quatre bandes est formée de trois
ou quatre pièces, et les autres le sont de deux. Ces écussons
cervicaux, de même que les nuchaux , sont plus fortement relevés
en triangles scalènes que chez la variété précédente. Ils
sont aussi plus comprimés.
Sur le dos, il y a dix-huit séries transversales de plaques osseuses
, dont le nombre des pièces est d'abord de quatre, ensuite
de six, puis encore de quatre , enfin de deux. Ce moindre
nombre de plaques du bouclier dorsal, en avant et en arrière,
lui donne une forme plus elliptique que chez l'espèce précédente.
Les arêtes des deux séries médio-longitudinales sont basses,
tandis que les latérales sont au contraire élevées , particulièrement
dans le jemie âge. Elles forment alors une pointe anguleuse.
Bien cjue ces carènes latérales s'abaissent à mesure que
l'animal grandit, elles demeurent toujours plus hautes que les
médianes. Cette variété se distingue encore de la première par
les carènes beaucoup plus prononcées que présentent les écailles
du dessus des membres ^ ainsi que par le moindre nombre et
la moindre largem- qu'offrent les bandes d'écaillés quadrangulaires,
garnissant le dessous du cou. On ne compte en effet,
à partir de la poitrine, que six de ces bandes, se rétrécissant
davantage à mesure qu'elles s'avancent vers la gorge.
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