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I 6 2 LÉZARDS CA^IÉLÉOKIENS
quelques autres oiseaux grimpeurs, puisque leurs
doigts informes , réunis en deux paquets terminés par
les ongles, font l'office de véritables pinces, d'où nous
avons emprunté leur nom de Sauriens Chélopodes.
1° Organes du mouvement.
Sous le rapport de la faculté locomotive, cette famille
se distingue par un grand nombre de particularités,
dont les principales modifications dépendent de la
conformation des pattes et de la queue. Les Caméléoniens
sont en eiiétles seuls Reptiles qui aient, tout-à-fait
sous le tronc, des pattes longues, cylindriques et grêles,
dont les cinq doigts soient réunis jusqu'aux ongles
en deux faisceaux inégaux et opposables. Mais cette
disposition est en sens inverse, car deux des doigts
sont placés en dehors aux pattes antérieures, et trois
au contraire dans la même position aux pattes de derrière.
La queue prenante, comme dans plusieurs espèces
de divers genres de mammifères peut uniquement
se replier en dessous, et sert ainsi à retenir le
tronc de l'animal sur les corps autour desquels elle
s'enroule. Il résulte de cette double conformation,
comme au reste de toute celle de la charpente osseuse,
que les Caméléoniens peuvent soulever beaucoup le
tronc sur leurs pattes , leur ventre ne s'appuyant pas
sur les plans qui les supportent, ce qui leur donne la
facilité de grimper lentement sur les arbres, dont ils
saisissent les branches à l'aide des deux espèces de
pinces ou de tenailles que leurs doigts constituent,
en se soutenant en outre à l'aide de la c[ueue, qu'ils ont
préalablement accrochée pour prévenir leurs chutes,
et qu'au contraire ils ont grande peine à opérer leur
ou SAURIENS CUâ0I>0DES. ¡(53
progression sur un terrain uni. Aussi peùt-on dire
quils ne rampent pas, et même qu'ils ne peuvent n
courir ninager. Leur allure alors est un déplacemen
semble melee de crainte et de circonspection- leL
pattes tâtonnant avec précaution les place, où X
sarreteront pour être posées solidement (,)
La disposition générale du squelette, ainsi que la
forme et le mode d'articulation l certa ns o^es t fo
Gaméleoniens. Cepend J no.
ne devons noter ici qu. les particularités^es plus importantes.
Leur tête, quoique surmontée de crêtes et
d ^^^^^^ f ^ ^ '^PP— ^^ forme
du crane, laisse cependant reconnaître l'analogie de
ces os avec ceux qui leur correspondent. C'est ainsi
qu on retrouve dans la sorte de py'ai„ide ou de ca Z
qm termine en haut leur occiput, un prolonge^
pZaTria ît u! nique;" mais les deux frontaux laté-ra' éurxi e user
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raWe, est termine inférieurement et en devant par
d u —t prolongé, quelquefois
iomchu, est constitué par les maxillaires supérieurs,
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