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4 5 8 LÉZARDS VAKANIENS
ment transversale ; ils sont peu profonds , et laissent
distinguer la membrane tympanique dirigée obliquement
de dehors en dedans et en arrière. D'après les
recherches anatomiques qui ont été faites dans quelques
espèces , sur la disposition des parties intérieures
de Torgane de l'ouïe , il paraît que les Varaniens
ne présentent sous ce rapport aucune différence
importante.
On voit par ce qui précédé combien sont nombreuses
les modifications offertes par les organes du
mouvement, surtout pour les parties solides ou osseuses
de la tète et du tronc ; les organes des sens, en particulier
la langue et les tégumens, en ont égaleaient
présenté qui sont très propres à fournir des caractères
accessoires à ceux qui distinguent extérieurement
les Sauriens de cette famille.
Nous ne croyons donc pas devoir entrer dans d'autres
détails sur les organes de la nutrition et de la
reproduction chez les Varaniens. Ils ne nous offriraient
réellement aucune particularité bien importante.
D'ailleurs , nous en avons traité d'une manière
générale dans les considérations par lesquelles nous
avons fait précéder l'histoire des Sauriens, en parlant,
dans le volume précédent, de leur structure et
de leurs fonctions (i).
(i) Voyez dans le tome a , aux pages 635 à GSg , les articles
m et IV.
o u SAURIENS l'I/ATYNOTES. 459
§ III. HABITUDES ET MOEURS; DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE.
Les Varans sont ceux de tous les Sauriens qui,
après les Crocodiles, atteignent les plus grandes dimensions;
de sorte que les premiers historiens naturalistes,
tels qu'Hérodote et iElien , en les désignant
par le même nom, les ont regardés comme des espèces
terrestres. Il y a parmi ces Reptiles, qui ont tous la
queue fort longue, deux races assez distinctes par
leur conformation, nécessairement en rapport avec
leurs moeurs. Les uns sont éminemment terrestres , et
vivent loin des eaux dans les lieux déserts et sablonneux
, les autres sont aquatiques, et habitent les bords
des rivières et des lacs. Chez les premiers , la queue
est tout-à-fait conique et presque arrondie, et semble
devoir être entièrement inutile et même fort gênante,
à moins qu'elle ne soit destinée à faire contre-poids au
reste du tronc , comme le pense Wagler ; tandis que
chez les seconds qui ont aussi, comme b o u s l'avons
fait remarquer, un très grand nombre de vertèbres
caudales d'une forme particulière, on peut en concevoir
facilement l'usage. En effet, les os qui forment la
base de cette queue sont très développés , surtout
dans le sens des apophyses transverses, et elles offrent
là de très fortes attaches aux muscles ; ensuite on voit
que les apophyses ou épines dites supérieures et inférieures
, ont pris un fort grand accroissement, de
manière à offrir la plus grande étendue dans le sens
vertical, aux dépens de la ligne qui s'étend de droite
à gauche. Comprimée dans tout le reste de sa longueur,
cette queue devient un organe du mouvement
très puissant lorque l'animal est plongé dans l'eau ,
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