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LÉZARDS GECKOTIENS.
ouvrage publié aux frais du gouvernement, n'a pu mallieureusement
doimer que très peu de détails sur ce Saurieu, dont il n'a
vu qu'uu dessin colorié, mais parfaitement exécuté. Voici commeut
il en décrit les couleurs, qui doivent avoir bien changé
dans les individus que nous avons trouvés conservés dans la
liqueur : « Corps brun, avec de petites taches noirâtres , peu
distinctes , assez réguhèrement disposées sur le dos. Les ilancs sont
d'un lilas bleuâtre, mais d'une nuance très claire. »
M. Isidore Geoffroy s'était déjà aperçu que ce Saurien, qu'il
plaçait avec doute parmi les Agames, avait cependant plus de
rapports avec les Geckotiens par les formes, générales, la conformation,
de la langue, et surtout par la disposition des petites
écailles qui recouvrent le corps.
Quant à M. Audouin , comme il n'avait pas sous les yeux les
pièces originales d'après lesquelles M. Savigny avait fait peindre
et graver les planches, . il s'est contenté , dans les explications
sonnnaires de ces gravures du supplément, d'en déterminer les
espèces. 11 a cru devoir rappoi'ter celle-ci au genre Trapclas ou
Changeant de Cuvier, puisque ce grand natvualiste , dans la
deuxième édition du Règne animal, avait lui-même indiqué
cette figure comme c.elle d'un jeune individu dont le corps
était lisse.
g Observations. Cette espèce , VJscalaholes Stenodactylus de Lich -
tenstein, est une de celles que Fitzinger a placées dans son genre
Sténodactyle. Elle est le type de celui de Cuvier, et la seule que
nous ayons trouvé à placer dans le groupe dont nous traitons
ici. Elle compose également à elle seule le genre Ascalahotes de
Wagler, fait partie des Gymnodactyles de M. Wiegmann, et se
trouve être uii Eublepharis pour M. Gray.
VAUANliiiNS' rLATYNOT£S. 437
CHAPITRE VIL
FAMILLE DES VARAKIENS OU l^LATYJNOïES (l).
§ I. CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR CETTE FAMILLE.
Q u o i q u e nous ayons précédemment fait connaître
les modificat ions générales et essentielles que les Saur
i e n s de ce groupe présentent dans leur conformat
i o n , nous croyons cependant devoir les rappeler ici ,
a f i n d'établir d'abord et de faire contraster ensuite les
n o t a b l e s différences qui caractér isent cette famille^ et
q u i ont autorisé son isolement pour l'étudier séparém
e n t . Voici ces caractères :
1° Corps fort a l longé, arrondi et sans crête dorsale;
soulevé sur deux pat tes fortes , à doigt s distincts , très
l o n g s , mai s inégaux; tous a rmés d'ongles forts. Queue
l é g è r e m e n t comprimée, deux fois a u moins plus long
u e c[ue le tronc.
2° P e a u garnie d'écaillés enchâssées , tube r cul eus e s ,
s a i l l a n t e s , aiTondies tant sur la têt e que sur le dos et
les flancs ; constamment distribuées par anneaux ou
b a n d e s circulaires , paral lèles sous le vent r e et aLitour
d e la c[ueue.
3° L a n g u e protractile, cl iarnuc, semblabl e a celle des
r (i) Nous croyons devoir vcpiotluicc ici i'étyu)o!ûgie de cc nom
iout-à-iait grec •xx^TViUTa:, quia le dos plat, large.' LaUuu dorsum
habens
»1 i •
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