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^ ^ LÉ Z A R D S CROCODILIENS
nières series transversales. Dessus du corps noi r , avec des bandes
jaunes en travers.
Sy^•ONrMIE. Crocodilus junior Cej-lonicus mas. Séba, torn, i ,
pag. 166, tab. 104, fig. IO.
CrocodilusSclerops. Schneid. Hist. Ampli, fase, secund. pag. 162.
L'Yacaré. D'Azzara , Hist. Natur. Parag. tom. 2 , pag. 38o.
Crocodilus Yacare. Daudin, Plist. Rept. tom. 2 , pag. 407.
^//ig-aioT-ic/fropi.Cuvier, Ann. Mus. Hist. Nat. tom 10, pag 3i
tab. I , fig. 7 et 16, et tab. 2, fig. 3.
Mlisalor Sclerops. Tiedm. Oppel und Libosch. naturg. amph.
pag. 60 , tab. 5.
Alligator Sclerops. Merrem ampli, pag. 35, spec. 2.
Alligator Sclerops. Cuv. Oss. foss. tom. 5 , part. 2 , pag. 35
tab. I , fîg. 6 et 7, ettab. 2 , fig. 3.
Alligator Sclerops. Bory de Saint-Vincent, Diet, class, tom. 5 ,
pag. 102.
Alligator Sclerops. Prinz. Max. Beitr. naturg. Braz. tom. i ,
pag. 69.
Jacare noir. Spix, Rept. Eres. p. 3, pl. 4.
Alligator Sclerops. Cuv. Règ. anim. tom. 2, pag. 23.
Alligator Sclerops. Guérin Icon. Règ. anim. pl. 2, fig. 2 et 20.
Champsa Sclerops. Wagl. Naturgesch. amph. pag. 140, tab. 8,
fig. I.
Alligator Sclerops. Gray, Synops. Rept. part, i , pag. 62 ,
spec. s.
AUigaior Sclerops. Griff. Anim. Kingd. tom. 9, pag. io5.
DESCRIPTION.
FORMES. La tête du Caïman à lunettes nest pas ovale dans son
contour , comme celle du Caïman à museau de brochet • elle
fait en quelque sorte le passage de cette forme à celle dim
triangle isoscele plus ou moins allonge , plus ou moins ouvert
qu'elle presente, le Gavial excepté, chez tous les Crocodiliens
que nous allons successivement faire connaître. On remarque
aussi quel l e est moins aplatie que celle de l'espèce précédente
e l q u e l ' i n c l m a i s o n d u front, en avant, est plus prononcée Sa
ou S AUr,IE?iS ASi'IDIOTEtj. C-, CA'lMAK. . 8 1
longueur, à proportion de sa largeur, ainsi que cela s'observe
d'ailleurs , non-seulement dans tous les autres Caïmans, mais
encore dans tous les Crocodiles, est beaucoup moindre dans le
très jeune âge que dans l'âge adulte, et surtout que dans l'âge
moyen. On peut, du reste , se faire l'idée de cette variation
de longueur , de la tête du Caïman i lunettes , dans ses diiTérens
âges , d après les proportions qu'elle nous a olfertes chez
les individus appartenant à nos collections. Trois sujets , l'un
de trente, le second de cinquante-sept, le troisième de cinquantehuit
centimètres de long, ont leur téte près d'une fois seulement
plus longue que large. Dans deux autres individus, ayant
en longueur , l'un cent quarante-quatre , l'autre cent cinquantetrois
centimètres, elle est une fois et trois quarts de fois plus
grande en long qu'en travers ; au lieu que nous ne l'avons
trouvée que d une fois et de deux tiers de fois plus étendue dans
le sens longi tudinal que dans le sens transversal, sur u n exemplaire,
mesurant cent cinquante - deux centimètres de long.
Enfin, cette partie du corps d'un individu, dont la taille est
encore plus considérable, ou de trois cent soixante-six centimètres,
n'offre qu'une fois et à peine deux tiers de fois plus
de longueur que de largeur. Le museau , au niveau de la cinquième
paire de dents , présente une largeur égale à celle de
la tablette du crâne. Les côtés de la tête , qui se rapprochent
davantage l'un de l'autre à mesure qu'ils s'éloignent de l'occiput,
donnent à cette tête la figure d'un triangle isocèle, assez long
et obtus à son sommet. Ils sont presque rectilignes depuis leur
extrémité postérieure jusque vers la neuvième dent d'en haut ;
mais, arrivés li, ils se courbent tant soit peu légèrement en dehors
pour redevenir bientôt rectilignes, et se recourber encore très faiblement
jusqu'à leur point de réunion.
La tablette du crâne est h peu près carrée, et les deux trous
ovales, situés en long, dont elle est percée, sont de médiocre
étendue. Ces trous, lorsque les individus sont empaillés, se laissent
voir au travers de la peau, ainsi que les petits enfonceniens
qui existent sur la surface des os du crâne. Les bords internes
des orbites sont relevés de manière à former deux espèces de
bourrelets. De l'angle antérieur d'un oeil à l'autre, il règne une
arote dont les extrémités se recourbent et se prolongent en avant,
pour se diviser en deux ou trois branches tortueuses et aplaties,
qui rendent tout raboteux les côtés de la surface du museau,
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