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288 LÉZARDS GECKOTIENS
rieur. Mais les Ptyodactyles ont le dessous de ce disque
échancré et garni de petites lames rayonnées et
disposées en petit comme les touches d'un éventail
lorsqu'elles sont étalées ; au lieu que les Phyllodactyles
n'offrent sous cette partie dilatée de leurs doigts , que
deux petites écailles , lisses , séparées l'une de l'autre
par le sillon, au fond duquel l'ongle peut également
se placer et se soulever à volonté.
Pour compléter cette revue des genres que les divers
erpétologistes ont proposé d'admettre dans la famille
des Geckotiens, il nous en reste encore un à mentionner.
Nous voulons parler du Sarrouba, genre ainsi
nommé par Fitzinger, et Chiroperus par Wiegmann;
mais les caractères, et peut-être même l'existence de
cet animal ne sont-ils pas assez bien établis pour que
nous ayons cru devoir l'inscrire dans le catalogue de la
science. Il ne repose en effet que sur un individu
unique, de l'île de Madagascar, qui n'a été indiqué
aux naturalistes que par une note communiquée à Lacépède
par Bruguières. On reconnaît toutefois , par
cette description, que c'était un Geckotien voisin du
Ptyodactyle frangé , à tel point que nous le soupçonnerions
de n'en être qu'un exemplaire mutilé. Ce
Sarroubé, comme l'appelle Lacépède , qui l'a rangé à
tort parmi les Salamandres, n'aurait eu que quatre
doigts à chaque main ; sa queue était aplatie comme
celle des Uroplates ; mais il aurait manqué des franges
membraneuses qui bordent le corps de l'espèce qui a
été nommée Fimbriatus.
A l'aide du tableau synoptique qui suit, on pourra
voir la manière simple et commode , pour l'observation
, dont nous avons partagé en genres , au nombre
de sept seulement, cette famille des Geckotiens.
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REPTItES, III.
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