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4 3 o LÉ ZAKDS GECKOTIKNS
teinte blanchâtre uniforme. En dessvis, il est marbré de noirâtre
sur un fond gris plus ou moins foncé.
DniEKsioivs. Longueur totale. 22" 6"'. Tête. Long. 2" 8"'. Cou.
Long. i". Corps. Long. 9" 3"'. Memb. anlér. Long. 3" 8"'. Menih.
post. Long. 4" 8"'. Queue. Long. 9" 5"'.
PATRIE. Le Gymnodactyle phyllure est originaire de la Nouvelle
Hollande. La collection en renferme une belle suite d'échantillons
dont on est redevable à Pérou et Lesuem% à M. Busseuil,
et à MM. Quoy et Gaymard.
Observations. Nous n'avons pas cru devoir, comme M. Cuvier,
placer dans un genre particulier le Gymnodactyle phyllure, qui
ne diffère bien réellement de ceux avec lesquels nous le rangeons
que par la forme de sa queue. Or, cette dépression de la queue
ne nous semble pas être un caractère assez important pour qu'on
doive établir un genre d'après lui seul. Au reste, nous ne sommes
pas les seuls erpétologistes de cet avis, puisqu'il est vrai que
Wagler, M. Gray et M. Wiegmann avaient déjà réuni les Phyllures
de Cuvier aux Gymnodactyles de Spix.
1 2 . LE GYMNODACTYLE DE MILIUS. Gj-mnodaclj-lus Miliusii.
Nobis.
( Foj-ez pl. 33, fig. I,)
CARACTÈRES. Dessus du corps de couleur marron , avec des raies
blanches en travers, et parsemé de tubercules coniques. Doigts
courts, droits , arrondis. Une petite plaque mentonnièi-e quadrilatère.
Queue déprimée. Ni pores fémoraux , ni preanaux.
STNOKYMIE. Phj-llurus Miliusii. Bory de Saint-Vincent, Diet,
class, d'hist. nat. tom. 7, pag. i83, pl. sans numéro.
Cj-rtodactflus Miliusii. Gray,Synops. in Griffith's Anim. Kingd.
tom. 9, pag. 52.
DESCRIPTION.
FORMES. Cette espèce a la tête courte et épaisse. Son cou et son
corps sont proportionnellement assez étroits. On remarque sur le
front un enfoncement ayant la figure d'un ovale ouvert en arrière.
o u SAURIENS ASCALABOTES. G. GYMNODACTYLE. 12. 4^1
Les narines sont parfaitement circulaires et situées l'une à droite,
l'auti-e à gauche du museau, sur le bord d'une petite plaque arrondie
qui s'articule avec un des angles supérieurs de la rostrale.
Celle-ci est presque quadrilatérale et plus dilatée en largeur qu'en
hauteur. Les lèvres supportent chacune douze paires de lames
écailleuses. L'extrémité du maxillaire inférieur est protégée par
une scutelle à quatre pans , dont les deux latéraux sont arqués en
dedans , et l'inférieiu- et le postérieur en dehors. 11 n'y a de plaques
ni sous le menton, ni derrière les ouvei-tures nasales. La
portion inférieure de la paupière est extrêmement courte ; mais
la supérieure est très développée : elle forme deux plis parallèles au
contour de l'orbite. La pupille aune forme elliptique, et le trou de
l'oreille , qui est assez ouvert, ressemble à un ovale. Les membres
sont minces et les doigts médiocrement allongés. Ces derniei-s sont
presque cylindriques , c'est-à-dii'e arrondis et à peu près de même
grosseur dans toute leur longueur. Leur extrémité terminale es
légèrement arquée , tandis que le reste de leur étendue est droit.
Les ongles sont extrêmement courts. La face inférieure des doigts
est garnie d'une bande de petites lames transversales à peine
imbriquées. Le long de chaciue flanc , la peau forme un pli qui
s'étend directement du bras à la cuisse. Il n'existe de pores ni le
le long des cuisses, ni sur la région préanale. Le bord de l'espèce
de lèvre qui ferme l'ouverture du cloaque est légèrement anguleux.
La queue, fort étroite à sa racine, se trouve subitement
élargie de chaque côté jusque vers la moitié de sa longueur par
un développement fort épais de la peau qui l'enveloppe. En sorte
qu'elle paraît déprimée dans cette portion de son étendue; tandis
que la seconde portion , qui se tenuine en pointe très fine , est
simplement arrondie.
L'écaillure des parties supérieures du corps, c'est-à-dire du cou,
du dos, des membres et de la région élargie de la queue, se compose
d'écaillés arrondies , plates et d'une extrême finesse. A ces
écailles se mêlent beaucoup de petits tubercules coniques souvent
très pointus, ainsi que cela se voit sur la queue, par exemple.
Sur le crdne, ces tubercules coniques sont remplacés par d'autres
tubercules moins forts et lenticulaires. Le dessus du museau est
revêtu d'un pavé de petites plaques polygones. Quant à ses côtés,
ils présentent, de même que le bout de la queue et tout le dessous
de l'an ¡mal, une surface très finement chagrinée,
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