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mâchoire supérieure est légèrenient arquée eu travers dans sa
moitié postérieure, qui offre siu- sa régiou médiane et longitudinale
un renflement plus ou moins marqué. Chez ceux-ci, les
arêtes pré-orbitaires sont à peine sensibles, et les inégalités, régnant
sur la surface de lein- museau , sont produites par de nombreux
enfonceniens, simplement longitudinaux ou vermiculiformes.
Nous citerons en exemple , l'individu rapporté d'Egypte
par M. Geoffroy, celui qvie ce savant et M. Cuvier ont, l'un et
l'autre , pris pour type de leur Crocodile vulgaire.
Tous les individus appartenant à la première variété que nous
avons vus offrent sur la mandibule, au-dessus de la neuvième
dent, ime forte protubérance ; puis de chaque côté du museau,
eu arrière du trou nasal, un renflement longitudinal dirigé obliquement
en dedans. Les bords des mâchoires sont fortement festonnés
, les dents qui les arment sont au nombre de trente-six à
la mandibule , dix-huit de chaque côté ; et de trente à la mâchoire
inférieure , quinze à droite et quinze à gauche. Les plus
longues de ces dents sont les troisièmes et les neuvièmes d'en
haut; les premières, les quatrièmes et les onzièmes d'en bas.
La longueur des pattes de derrière est égale à l'étendue que
présente le corps entre l'épaule et la cuisse. Les pieds antérieurs
sont moins longs d'un tiers. Leurs doigts sont complètement
libres. Ceux de derrière sont réunis par une membrane fort
longue entre les deux internes, très courte entre les deux externes.
Derrière l'occiput, on voit deux paires d'écussous placées en
travers de la nuque, l'mie à droite, l'autre à gauche de sa ligue
médio-longitudinale. Ces écussons , dont la fonne est ovale, sont
relevés d'mie carène assez forte.
11 est des individus qui n'ont que deux de ces écussons ; d'autres
en ont trois. Mais ces nombres ne sont qu'accidentels. Le
véritable , au moins celui offert par le plus grand nombre des
exemplaires que nous avons vus, est de quatre. Après les écussons
de la nuque en viennent deux autres , beaucoup plus petits,
qui sont placés , un de chaque côté du cou, assez près du bouclier
cervical.
Les plaques qui composent celui-ci sont au nombre de six ,
formant deux rangs transversaux ; l'un de quatre, et im peu arqué,
l'autre de deux. De ces six plaques, qui sont carrées ou tra-
OU SAURIONS ASPIDIOTES. U. CKOCOBILE. 3. lO^
pézo'ides, les deux médianes du premier rang sont les plus
grandes, et les deux latérales les plus petites. Lem* carène est
forte et médiocrement élevée.
On compte de seize à dix-huit rangées transversales d'écussons
osseux sur le dessus du corps, depuis les épaules jusqu'à la naissance
de la queue. Quand il y en a dix-sept ou dix-huit, la premièu'e
ne se compose presque toujours que de deux écussons.
Mais en général on en compte quatre à la première rangée, six
aux dix ou onze suivantes, et quatre seulement aux dernières.
11 s'ensuit que le dos offre six séries longitudinales de carènes,
mais dont deux, les externes, sont beaucoup plus courtes que les
autres, puisqu'elles ne régnent que sur le second tiers environ
de la longueur du dos. Les plaques qui supportent les carènes
de ces deux séries externes ont mie forme ovalaire. Celles des deux
médianes sont à quatre pans et plus larges que longues; celles des
deux autres sont carrées. Les carènes des deux séries médianes
sont plus basses que les autres.
A droite et à gauche de ces six séries de plaques carénées du
dos, il y en a quatre ou cinq autres plus petites et ovales,
qui ne sont pas toujours disposées assez régulièrement pour former
mie bande parallèle à celle en dehors de laquelle elle se
trouve placée.
La queue est entourée de vingt-six à trente-huit cercles d'écailles.
Lácrete qui la surmonte, tantôt est double jusqu'au quinzième
, tantôt jusqu'au dix-septième ; elle est mince, flexible et
profondément dentelée. Les carènes suscaudales de la région
moyenne disparaissent après le neuvième anneau écailleux.
Les écailles des côtés du corps , du dessus et des parties latérales
du cou, sont plates, les unes ovales, les autres circulaires.
Quelquefois on en aperçoit parmi elles de tuberculées et de
carénées. Ce sont des scutelles rhomboïdales et simples qui revêtent
les membres. Le bord postérieur de ceux de derrière en
est garni d'une douzaine , formant mie crête festonnée.
Le dessous du corps est protégé par des scutelles quadrangulaires,
ayant le plus souvent chacune un pore vers le milieu de
leur bord postérieur.
COLOKATIOT). Tout le dessus du corps offre un vert olive , piqueté
de noir sur la tête et le cou , jaspé de la même couleur sur
le dos et la queue. Deux ou trois larges bandes obliques et noires
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