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3'. 6 LÉZARDS GECKüTIKKS
oiUic des petites pointes moUes, simulant jiisqu à un cortain
point, des ciis.
La partie postérieure de la tête étant assez élargie, et le
cou au contraire unpen plus étroit, il en résulte que celuici
paraît comme étranglé.
Les Ptyodactyles, en général, ont les pattes fort grêles.
Aucun d'eux ne nous a offert d'écaillés crypteuses sous les
cuisses, ni sur la région préanale ; mais on remarque toujours
deux pores percés dans la portion de la peau qui avoisine
le bor d postérieur de l'ouvertui-e du cloaque.
Chez quelques espèces, les écailles qui revêtent les parties
supérieures du corps sont égales ou uniformes entre
elles; chez d'autres, elles sont semées de tubercules ari'ondis.
L'écaillure de la queue est la même dessous que
dessus.
Les Ptyodactyles qui, ainsi qu'on vient de le voir, se
ressemblent par un grand nombre de points de leur orga -
nisation , peuvent néanmoins, si l'on a égard à la conformation
de leurs pattes , qui sont palmées ou non palmées ,
et de leur queue, qui est arrondie ou bien déprimée, peuv
e n t , disons-nous, se partager assez naturel lement en deux
groupes que quelques erpétologistes ont considérés comme
devant former deux genres particuliers. Nous, nous ne les
regarderons pas comme tels, mais cooimc de simples divisions
analogues à celles que nous avons établies pai mi les
Platydactyles et les Hémidactyles.
La première, ou celle des Urotornes (ij, comprendra les
espèces, ou plutôt la seule encore connue aujourd'hui, qui
a les doigts libres et la queue arrondie.
La seconde, que depuis long-temps nous avons désignée
par le nom d'Uroplate (2) , renfermera les Ptyodactyles
(i) De oùpà, queue, et de Topvos, rendu ronde, iiùt ronde,
tourné en rond.
CA) De oùpà,, queue, et de ttimîtus , élargie,plate.
o u SAUl i l ENS A S G A L A D O X E S . G . P T \ C D A C T Y L E . ' ¿ y y
dont les doigts sont réunis par une iHcmbrane palmaire, et
dont la queue est très élargie en travers.
A cela près, notre genre Ptyodactyle demeure tel qu'il a
été établi par Cuvier.
Le tableau suivant indique la manière dont nous avons
rangé les espèces qui le composent.
TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPECES DU GEN^E PTYODACTYLE.
„ 'arrondis I. P. D'HASSELQUIST.
Il
a aplatis
entiers : flancs
avec
une membrane
déchiquetée. , 2. P. FBANGÉ.
un simple repli
de !a peau . . 3. P. BAÏÉ.
festonnés et surmontés d'une crête. 4- FEUILLÉE.
1 « DI V I S I O N . LES UROTORNES.
(Genre Ptjodactjlus de Wagler et de Wiegmann. )
Aux deux principaux caractères des Urotornes, qui sont
d'avoir la queue arrondie et les mains et les pieds garnis de
membranes palmaires, on peut encore ajouter les suivans :
1° les doigts, dans leur portion non dilatée, sont grêles,
arrondis et garnis en dessous de petites écailles transversales
comme on en voit chez les Gymnodactyles. 1° Il
existe, sous le menton, des plaques plus dilatées que celles
qui garnissent les lèvres. 3o Les narines sont tubuleuses et
positivement situées sur le dessus du museau, chacune à
l'un des deux angles supérieurs de la plaque rostrale.
C'est aux Ptyodactyles ainsi conformés que Wagler et
par suite M. Wiegmann ont réservé le nom de Ptyodactyle
proprement dit, les ayant génériquement séparés des Uroplates
que le second de ces auteur s, à l'exemple du premier,
a nommés Rhacoessa, comme pour^dire : Deg-ite/iiV/es.
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