4iu LÉZARDS GECKOTIENS
circulaire. On compte cinq paires de plaques labiales, toutes
rectangulaires . mais diminuant de longueur à mesure qu'elles se
rapprochent de l'angle de la bouche. La lèvre inférieure ne présente
que trois plaques, dont une fort petite de chaque côté de
celle qui garnit le menton. Cette scutelle mentonnière , qui est
liés développée, ressemble à u n losange. Elle est immédiatement
suivie d'une rangée transversale de quatre écailles polygones. Les
yeux ne sont pas très grands. La paupière qui les protège forme
u n cercle complet autour de l'oeil, sans offrir de pli circulaire
bien sensible. La prmielle est arrondie, et le méat auditif très
petit et ovale.
Les doigts sont longs et grêles et se terminent par des ongles
assez courts. Ils offrent plutôt u n léger aplatissement latéral qu'une
forme arrondie. Leur face inférieure est protégée par une bande
longitudinale de lamelles écailleuses, élargies et sub-imbriquées.
Un pavé de petites écailles hexagonales arrondies et faiblement
bombées revêt la surface du museau. Le crâne, les joues, aussi
bien que le dessus et les côtés du corps, offrent des grains squammeux,
égaux, serrés les uns contre les autres. De très petites
écailles circulaires , à surfaces légèrement convexes , garnissent
la peau de la gorge. Il en existe de plus dilatées, plates, subimbriquées,
et affectant mie forme hexagonale, sous le cou, sur
la poitrine et sur l'abdomen. Cette espèce de Gymnodactyle n'a
ni pores préanaux, ni pores fémoraux.
COLORATION. Un b r u n grisâtre est répandu sur les parties latérales
du corps ; tandis que le dessus de la tête et le dos présentent
u n e t e i n t e roussâtre. Quelques petites taches brunes se montrent
sur le crâne ; on en voit de plus dilatées et peu distinctes les
unes des autres de chaque côté de la région rachidienne. Une
raienoire, interrompue de distance en distance, règne le long des
flancs. Toutes les parties inférieures de l'animal offrent un gris
roussâtre.
DIMENSIONS. Longueur totale . . ? Téte. i" i '". Coii.Long. 3"'.
Corps. Long. 2" i'", Memh. ant. Long, i" 2"'. Memb.post. Long,
i" 3"'. Queue. Long. ?
PATRIE. Ce Gymnodactyle vient de l'île de Timor.
Observations. C'est une espèce encore inédite dont on doit la
découverte à M. Gaudichaud.
o u SAURIENS ASCALABOTES. G. GYMNODACTYLE. 4l 3
2. LE GYMNODACTYLE DE GAUDICHAUD. Gfinnodactrlus
Gaudichaudii. Nobis.
CARACTÈRES. Une plaque mentonnière médiocrement dilatée.
Cinq paires d'écaillés labiales inférieures.
DESCRIPTION.
FORMES. Cette espèce a les plus grands rapports avec le Gymnodactyle
de Timor. Cependant elle s'en distingue particulièrement
par d e u x plaques de plus de chaque côté de celle qui enveloppe
le bout du menton. Elle a donc cinq paires de plaques
labiales inférieures, plaques qui sont quadrilatères, oblongues,
et qui diminuent graduellement de grandeur en s'avançant vers
l'angle de la bouche. L'écaillé mentonnière offre une figure subrhomboïdale.
Elle est médiocrement dilatée, et s'articule en arrière
avec deux petites plaques polygones. La plaque rostrale a
peu de hauteur, mais est assez étendue dans son sens transversal.
Elle offre cinq côtés : deux latéraux fort petits, un inférieur très
large, et deux supérieurs assez grands, qui forment un angle
aigu, de chaque côté duquel sont situées les narines. Chacune
d'elles se trouve placée entre un des bords de la rostrale et trois
petites écailles à plusieurs pans. La lèvre supérieure est garnie de
six paires d'écaillés quadrilatères, oblongues, fort etroites. La
prunelle a une figure arrondie , et le bord palpébral forme un
cercle complet autour du globe de l'oeil. Le méat auditif ressemble
à celui de l'espèce précédente.
Les doigts sont droits, grêles, sub-arrondis, et de longueur
moyenne. Leur face inférieure est protégée par une bande d'écailles
quadrilatères et imbriquées. Les ongles sont courts, mais
néanmoins crochus. La queue, qui se termine brusquement en
pointe , est arrondie et plus forte vers sa région moyenne qu'à sa
base. Sous ce rapport , elle ressemble à celle des Sphériodactyles
et de beaucoup de Phyllodactyles. La surface entière de cette
partie terminale du corps est revêtue de nombreuses petites écailles
imbriquées, ayant leur bord libre arrondi. On ne voit de pores
ni le long des cuisses, ni au devant du cloaque. De petites plaques
lisses et plates, qui à la première vue paraissent ovalaires, mais
qui ont réellement plusieurs pans, recouvrent le dessus et les
hi