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L É Z A K U S GECKOTIEJNS
nous la désignons, est originaire des îles Seychelles. Les deux
seuls exemplaires que nous en possédions y ont été recueillis par
Péron et Lesuéur.
y. Doigts peu dilatés en travers, et seulement jusqu'à
la pénultieme phalange; point de sillon sur leur face
inférieure.
Outre qu'elle a les doigts fort e'troits et non dilatés transversalement
jusqu'au bout, l'unique espèce de ce dernier
groupe des Homolépidotes iissipèdes pentonyx s'éloigne encore
de celles des deux premiers par l'existence d'une
double rangée d'écailles crypteuses le long de la face inférieure^
de chaque cuisse. Ceci au contraire la rapproche de
Tespèce qui vient après elle , ou du Platydacfyle de Leach,
de la subdivision des Homolépidotes palmipèdes, chez lequel
ces écailles crypteuses ^des régions fémorales sont encore
plus nombreuses.
6. PLATYDACTYLE DE DUVAUCEL. Flat^-dactj-le Duvaucelii.
Nobis.
CARACTÈRES. Gris, ondé de brun en dessus; grains de la peau
extrêmement fins; bord supérieur de la paupière bien développé.
Un double rang de pores fémoraux.
SYNONYMIE ?
DESCRIPTION.
FORMES. Chez cette espèce, la tête au lieu d'être épaisse , et le
cou largement arrondi, comme chez le commun des Platydactyles
Homolépidotes, sont l'une un peu déprimée, et l'autre légèrement
rétréci, ainsi qu'on le remarque dans les espèces de la
division des Hétérolépidotes. Le museau du Platydactyle de Duvaucel
forme un angle obtus en avant. A son extrémité aboutissent
les narines, dont les ouvertures sont d une médiocre étendue.
Ovales dans leur fonne, et placées l'une à droite, l'autre à gauche,
elles sont environnées par quatre petites scutelles anguleuses,
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o u SAUIUEMS ASCALABOTES. G. I'LATTIDACTYLE. 6 . 3l3
par la première labiale et par l'un des bords de la rostrale.
Cette dernière plaque, fort dilatée en travers, a cinq pans, dont
les deux supérieurs forment mi angle très ouvert, offrant à son
sommet une légère échancrure dans laquelle se trouve reçu
1G bol d d'une petite plaque surmontant le bout du museau,
placée cju'elleest entre deux des scutelles nasales. Les labiales supérieures
sont au nombre de douze de chaque côté, et les inférieures
de onze, augineutant de diamètre à mesure qu'elles se
rapprochent de l'extrémité du menton, où l'on voit une autre
plaque de figure triangulaire, à sommet replié en dessous. Ces
plaques labiales supérieures et inférieures sont pentagones et plus
hairtes que longues. Sous le menton adhèrent quelques scutelles
polygones , d'un diamètre moindre que celles de figure ovale qui
sont rangées le long des branches du maxillaire inférieur. Le
bord supérieur de la paupière de ce Platydactyle est plus développé
que chez aucun autre de ses congénères. 11 est du reste fort
mince, et garni d'une double dentelure composée de petites
écailles coniques. Comme c'est l'ordinaire , le bord qui lui est opposé
est rentré dans forbite. L'ouverture de foreille est grande et
ovalaire. Nous avons compté plus de quatre-vingts dents à chaque
mâchoire. Les membres sont forts, et les antérieurs d'un quart
plus courts que les postérieurs. Les cinq doigts qui les terminent
n'offrent pas une pl us grande inégalité de longueur que celle qu'on
remarque chez la plupart des Platydactyles ; mais, outre qu'ils
sont moins élargis, ils ne le sont pas non plus dans toute leur
étendue longitudinale , comme cela se voit dans l'espèce que nous
avons appelée des Seychelles, ou bien dans celle qu'on nomme
Cépédienne. Le disque lamelleux des doigts du Gecko de Duvaucel
s'arrête à la phalange qui précède l'onguéale ; en sorte qu'à partir
de ce point, l'extrémité digitale est étroite, comprimée et légèrement
arquée. Tous les doigts sont onguiculés.
Chez les individus mâles, il existe au devant de l'anus, ou sur
la région interfémorale, des écailles crypteuses disposées en lignes
formant des chevrons , au nombre de cinq , qui s'emboîtent les
uns dans les autres. Le dernier de ces chevrons, ou le plus rapproché
de l'ouverture cloaquale , se compose de cinq écailles,
celui qui le précède de neuf, le troisième de quatorze , et les
deux premiers de quarante-six chacun. Ces deux-ci s'étendent
sous les cuisses. Les trous de ces pores se trouvent indiqués chez
les femelles, pai- de légers enfoncemens sur la surface des e'cailles,
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