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LtZAFiDS CAlMKLtONIEXS.
LONGLELR TOTALE. S/,-. Tele. Long. 5"; haut. 3" s"'; larg. 5-
Cou. Long. Corps. Long. Memb. ani. Long. 7" ¥emò
Po^l-Long, f r'. Queue. Long. \
PATRIE Notre varieté A du Caméléon ordinaire ne paraît habiter
que dans la partie septentrionale de l'Afrique. Nous ne l'avons
jamais vu venir du Cap, ni du Sénégal. C'est en Egypte, à Tunis
a Tripoli, à Alger, en un mot, sur toute l'étendue des côte^
africaines baignées par la Méditerranée qu'on l'a toujours rencontree.
Elle vit aussi dans le midi de l'Espagne; et s'il faut en
croire M. Grohman, naturaliste allemand, qui a séjourné quelque
temps en Sicile, cette île la nourrirai t également. Nous avouons
n e l y avoir pas trouvée , malgré les recherches que nous fîmes
dans ce pays pendant dix-huit mois, ni même avoir entendu dire
qu elle y existait par aucune des personnes auxquelles nous nous
en sommes informé.
y ARI ET È B.
CARACTÈRES. Dentelures de la partie inférieure du corps assez
longues et écartées.
SYNONYMIE. Chamaleo Mexicanus seu Cuapaj, alcali. i
pag. 182 , tab. 82, fig. I.
Chamoeleo orienlalis ex Jmboind. Séba, tom. i, p. 387, tab 82
fig. 2.
Chamoeleo ex Africa , colore nigricanie et pedine albo , etc
Séba, tom. I , p. 134 , tab. 83 , fig. 4.
Chamoeleo Mexicanus. Laur. p. 45.
Chamoeleo Africanus. Laur. pag. 46.
Chamoeleo calcaralus. Merr. Amph. pag. 1G2.
Chamoeleo zebra. Bory de Saint-Vincent, Diet. Class. Hist nat.
tom. 3, pag. 97, Pi. sans
DESCRIPTION.
FORMES. Les individus de cette variété' diffèrent de ceux de la
première ou de la variété A , en ce que leur casque est plus haut
et plus long; en ce que les appendices cutanés, existant de chaque
côté de l'occiput, sont moins développés ; enf in, en ce que les
crêtes qui régnent sur le dessus et le dessous du corps se composent
i i n ' l ' i
o u SAURIENS CHÉLOPODES. G. CAMÉLÉON. Í. 209
de dentelures plus longues, plus coniques et plus écartées. Celles
de c s dentelures en particulier, qui se voient sous la ^orge , sont
tres-fortes et très-pointues. " ® '
Co.oRATlo^• Quant aux changemens de couleurs que l'animal
p e u t , asa volonté, faire subir à la peau qui l'enveî,ppe "u
.gnorons s ils sont les mêmes que chez la variété A. Mafs'n u r "
n^rquons que les individus conservés dans nos collections oiTi ent
en general m.e teinte plus foncée; que le jaune qui colore leur
Crete dentelee inférieure, ainsi que le dedans d e ' l e u t igT
est plus vif; et que toujours les angles de la bou.he ou la corn •
missure des levres sont de cette dernière couleur.
DIMENSIONS. A en juger par les individus des deux variétés que
nous avons ete dans le cas d'observer , la premiere deviendi ait un
peu p us g r ,„de que la seconde , ainsi qu'on peut le v o " e ^
p ! r haut -- do n n e s
LONCLELR TOTALE. 4 0 " . Long. 5" 8'"; haut. 4 " 3"'- larg 3" L^g':?'?: '' •^^
PATRIE. Cette variété B, qu'on pourrait également qualifier d'in
d^enne, attendu qu'elle paraît être particulière aux Indes ori L
^ l e s nous a ete envoyee de Pondichery par M. Leschenault
M. Dussumier et M. Reynaud. Nous en possédons aussi un e l i '
P a i ^ qui faisait partie des collections recueillies dans l'Inde
Victor Jacquemont. ^jai
Cette espèce est la plus anciennement connue
celle dont ,1 est question dans les auteurs qui ont traité les pre'
miers des choses naturelles. La plupart des'museographes du'et
- m e et du dix-septième siècles en ont donné des IguL ouv nt
fo t incorrectes, il est vrai ; mais parmi lesquelles i U n est cepen
dan quelques-unes d'assez supportables. La meilleure est s i
contredit celle de Knorr-
' ' representé plusieurs fois par
Seba. Dabord dans la Planche 82, n» 3, du piemier volLne
d après un individu qu'il dit venir de ÎVvI-, • '
doute était une f ème l lLe notre ^ ^ n ^ e d : ! :
lámeme p anche, n»^ i et 2 , et dans la suivante, n o T d C
des exemplaires originaires des Indes on .nn ^
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