2 5 8 LÉZARDS GECKOTIENS
Sl'HERioDACTYLUs (Giivier ), de a^fxioio-j, coupé en rontl ;
pourtoiu- arrondi, et de Sxv.x^ioç.
S t e n o d a c t y i . u s (Cuvier), de orsvoç, rétréci , comprimé,
et de
T n E C A B A c T Y L U s (Cuvicr), de 3ïi-/.vî , cachette , et de Sxy.nloi;.
U r o p l a - t u s (Duméril), de o-jpà, la queue', et de t tWv i ç ,
élargie.
U r o t o r n u s ( Duméril) , de cùpà, , queue, et de Topvoi), je
f a i s rond.
§ I I . ORGANISATION DES GECKOTIENS.
Nous aurons bien moins de détails à donner sur la
structure de ces Sauriens, que ceux qu'il nous a été
nécessaire d'exposer pour fair£ connaître l'organisation
des espèces rangées dans les deux familles dont nous
avons fait précéder l'histoire ; car il existe ici la plus
grande analogie dans les parties correspondantes.
Nous nous reporterons donc à ce que nous en avons
déjà dit dans le chapitre second du livre iv, et nous
indiquerons seulement les particularités qui nous
seront offertes par les Geckotiens dans leurs principales
fonctions,
1° Des organes du mouvement.
Leur échine, dont le nombre des vertèbres varie,
présente cette circonstance, qu'aucune espèce n'ayant
de crête dorsale , il n'y a pas d'épines ou d'arétes saillantes
dans la ligne longitudinale supérieure. Meckel
dit que le corps des vertèbres est creusé de deux
cavités coniques, à peu près comme chez les poissons.
.Les trois ou quatre vertèbres cervicales anté
rieures sont les seules privées entièrement de fausses
côtes ou d'apophyses transverses articulées. Celles-ci
o u SAURIENS ASCALAIiOTES. .'ÎDC)
commencent à se développer et vont successivement en
augmentant de longueur et de courbure, jusqu'à la
cinquième ou septième ; mais aucune ne se joint réellement
à la grande pièce antérieure du sternum. Celles
qui viennent ensuite se rendent directement et s'articulent
avec cet os moyen. Les premières, au contraire,
sont recouvertes par les os de l'épaule, et semblent être
ainsi renfermées dans la poitrine. 11 y a ensuite des
côtes libres ou abdominales, presque en nombre égal à
celui des vertèbres qui précèdent le bassin, au moins
dans le Gecko à bandes (platydactyle).
Dans le Gecko à gouttelettes, le sternum consiste
d'abord en une plaque fort solide, qui reçoit en avant,
mais latéralement, dans deux échancrures anguleuses,
les os coracoïdiens, qui sont larges et minces, et les
claviculaires, qui, beaucoup plus antérieurs encore,
sont étroits , allongés, aplatis, surtout dans leur extrémité
sternale. En arrière, ce même plastron représente
un rhombe^ dont les deux faces postérieures
donnent attache à trois paires de côtes. Enfin, de l'angle
postérieur ou abdominal de cet os en plastron , partent
deux petits os parallèles ou prolongemens sternaux,
le long desquels viennent se fixer, à l'aide de
ligamens, trois autres paires de côtes. Il y a donc six
côtes sternales ; mais en arrière de celles-ci , on peut
encore en compter sept autres paires , qui par leur
extrémité libre ou abdominale, semblent se courber
en angle obtus pour se diriger en avant, sans se joindre
entre elles sur la ligne moyenne, comme dans les
Caméléoniens. En tout, nous n'avons compté que
dix-sept côtes, tandis qu'il y en a vingt-quatre dans
le squelette du Gecko à bandes. Le nombre des côtes
varie donc suivant les espèces.